la phobie de la COVID-19 et l’incidence de la peur

La peur et l’anxiété sont des éléments très concrets et très normaux de l’expérience humaine, et nos réactions à ces émotions, prises isolément ou combinées, peuvent déterminer notre comportement et même façonner le cours de notre vie. Il ne fait aucun doute que la pandémie de COVID-19 a suscité une anxiété et une peur généralisées qui s’ajoutent aux effets du virus lui-même et pourraient influencer les décisions les plus fondamentales concernant notre santé – dois-je consulter un médecin ou aller à l’hôpital si je ne me sens pas bien?

Aux fins de cet article, définissons la phobie de la COVID comme le fait d’éviter de se faire soigner par peur de contracter cette maladie dans un cadre médical, que ce soit dans la salle d’attente d’un médecin, dans une clinique ou dans un hôpital. Il est certain qu’un grand nombre de personnes évitent leur médecin en ce moment. Quelle est donc l’incidence immédiate et à long terme de ce comportement sur la société et sur la tarification de l’assurance vie?

Eh bien, les premières données obtenues ont confirmé une diminution de 50 à 60 % du nombre des patients souffrant de problèmes cardiaques qui se rendent dans les cliniques et les hôpitaux. Avant la COVID-19, le nombre de consultations pour des problèmes cardiaques, en particulier pour les infarctus du myocarde, fluctuait d’environ 10 % d’une année à l’autre; le contraste est donc frappant [1]. En outre, les taux globaux d’hospitalisation sont actuellement en baisse de 40 à 50 %, ce qui laisse présager que des personnes n’obtiennent pas les soins médicaux dont elles ont besoin pour diverses affections telles qu’un accident vasculaire cérébral, une maladie cardiaque ou même une appendicite. Ces chiffres sont en fait si alarmants que des organisations médicales ont publié des déclarations invitant le public à se faire soigner comme il l’aurait fait avant la pandémie [2]. Le problème est indéniable.

Quelle est donc son incidence à long terme sur la mortalité, tant dans la société que dans le monde de la tarification des assurances? Certains épidémiologistes, qui sont des spécialistes de la propagation et de l’incidence des maladies, ont commencé à prédire qu’au cours des prochaines années, le fait de retarder le diagnostic et le traitement des maladies augmentera la mortalité d’au moins 1 %, ce qui entraînera des milliers de décès supplémentaires, dont beaucoup pourraient être évités par un dépistage de routine, un diagnostic précoce et un traitement [3]. Dans le domaine de la tarification des assurances, les assureurs attribuent généralement une bonne cote aux proposants qui sont soucieux de leur santé et qui reçoivent des soins réguliers et des traitements adaptés à leurs besoins. Avec la diminution du nombre de personnes qui consultent leur médecin en raison de la phobie de la COVID, les règles de tarification pourraient se durcir radicalement. C’est là un autre exemple des effets importants et inédits de la COVID-19.

Notes et références

[1] Solomon, Matthew D. The COVID-19 Pandemic and the Incidence of Acute Myocardial Infarction, The New England Journal of Medicine, 19 mai 2020.

[2] American College of Cardiology. ACC Urges Heart Attack, Stroke Patients to Seek Medical Help, American College of Cardiology, 14 avril 2020.

[3] Sharpless, Norman. COVID-19 and Cancer, Science Mag, 19 juin 2020.

La Loi sur la non-discrimination génétique – un accueil suprême

Le test génétique est un examen médical permettant de déceler les changements relatifs aux chromosomes, aux gènes et aux protéines. Il permet avec beaucoup d’efficacité de connaître l’état de santé actuel des patients et leurs risques de développer des problèmes de santé. Les résultats d’un test génétique peuvent aider à confirmer ou à exclure une maladie génétique suspectée; ils peuvent également aider à déterminer les probabilités de développer ou de transmettre un trouble génétique, comme certains types de cancers, les maladies d’Alzheimer et de Parkinson, pour n’en citer que quelques-uns [1]. La science a permis à beaucoup de personnes de cesser de faire des suppositions et de mieux connaître leur état de santé et celle des générations à venir. C’est tout simplement incroyable.

Cependant, que se passe-t-il lorsque ceux qui se soumettent à un test génétique ou qui voudraient le faire font l’objet de discrimination?

Il y a discrimination génétique lorsqu’une personne est traitée différemment (par son employeur, son assureur, etc.) parce qu’elle présente une mutation génétique pouvant causer un trouble héréditaire ou en augmenter le risque [2]. Ce type de discrimination est une préoccupation réelle et sérieuse pour ceux qui envisagent de se soumettre à un test génétique.

En mai 2017, le Parlement canadien a adopté la Loi sur la non-discrimination génétique, en vertu de laquelle commet une infraction criminelle quiconque utilise les résultats d’un test génétique pour refuser des biens et services aux consommateurs, y compris une couverture d’assurance. La loi a été contestée en 2018 par la province de Québec, après qu’une cour d’appel a statué, dans une décision unanime, que la loi ne s’appliquait pas à l’assurance ou aux contrats, puisque ces domaines relèvent tous deux de la compétence provinciale et ne sont donc pas assujettis aux lois fédérales [3].

En réponse, la Coalition canadienne pour l’équité génétique, un groupe de défense des droits, a interjeté appel de la décision devant la plus haute instance du Canada. Dans une décision à cinq contre quatre annoncée en juillet 2020, la cour a confirmé la validité de la Loi sur la non-discrimination génétique, en citant le respect de la dignité, de l’autonomie, de la vie privée et de la santé, qui sont toutes des justifications valables dans l’application du droit pénal. La Coalition canadienne pour l’équité génétique a qualifié cette décision « d’immense soulagement pour ceux qui sont confrontés au dilemme d’obtenir une assurance ou un test génétique » [4].

Après moult controverses et débats, il est désormais illégal pour les assureurs d’exiger des tests génétiques ou d’en utiliser les résultats pour décider de l’admissibilité ou de la couverture d’assurance d’un proposant. Les gens n’ont plus à choisir entre souscrire une assurance ou recevoir des renseignements sur leur santé qui pourraient leur sauver la vie. Cela représente assurément un grand soulagement.

Notes et références

[1] Clinique Mayo. Genetic Testing (en anglais). Mayo Clinic. 14 avril 2020.

[2] National Library of Medicine des États-Unis. What is genetic testing? Genetics Home Reference. 28 juillet 2020.

[3] Fine, Sean. Supreme Court upholds genetic non-discrimination law. The Globe and Mail. 10 juillet 2020.

[4] Fine, Sean. Supreme Court upholds genetic non-discrimination law. The Globe and Mail. 10 juillet 2020.

Protégez vos placements

Vous songez à votre retraite et vous vous posez quelques questions, notamment sur le montant de capital dont vous aurez besoin pour votre retraite et le montant à épargner chaque mois pour atteindre cet objectif. Ce sont toutes de bonnes questions, mais n’oubliez pas de vous poser cette question essentielle : mes placements sont-ils protégés?

Une assurance pour votre tranquillité d’esprit

Par exemple, vous êtes dans la quarantaine, vous avez un régime de retraite, mais vous êtes atteint d’une maladie grave. Quelles seraient les répercussions sur votre portefeuille? Quelles seraient les répercussions sur votre avenir? Peut-être cesserez-vous de cotiser à votre régime de retraite et commencerez-vous à accéder à une partie ou à la totalité du capital que vous avez déjà épargné. Ce faisant, non seulement vous modifierez vos prévisions de retraite, mais vous finirez par partir à la retraite avec un capital moins important ou même par repousser la date de votre retraite afin de récupérer ces fonds perdus. Aucune de ces deux options ne devrait être envisageable à une période de votre vie déjà stressante et pleine d’incertitudes. Alors, comment éviter que cette situation ne se produise?

La première étape est une simple répartition de l’actif avec la souscription d’une assurance maladies graves temporaire jusqu’à 75 ans assortie d’une garantie de remboursement des primes au rachat. Disons que vous gagnez 250 000 $. Le principe consiste à payer une prime annuelle de 5 000 $ « en échange » d’une protection d’assurance maladies graves de 300 000 $. Si vous tombez malade dans quatre ans, même si vous n’avez versé que 20 000 $ en primes au cours de ces quatre années, vous aurez toujours droit à la totalité des 300 000 $ versés au titre de votre assurance. Cette somme peut servir à payer tout ce dont vous avez besoin pendant votre rétablissement et vous n’aurez pas besoin de puiser dans votre épargne-retraite.

Le meilleur scénario

La question logique suivante est de savoir ce qui se passe si vous ne tombez pas gravement malade. C’est la partie facile. À l’âge cible de la retraite, soit 65 ans, vous disposerez de 125 000 $ en primes perçues au titre de l’assurance maladies graves temporaire jusqu’à 75 ans. À ce moment, vous pourriez cesser de payer les primes, renoncer à la possibilité d’utiliser la protection de 300 000 $ et transférer cette somme de 125 000 $ dans votre portefeuille de retraite – rien de plus facile. Le seul inconvénient de cette assurance, c’est que ce 125 000 $ n’aurait plus la possibilitéde générer les intérêts qu’il aurait générés s’il avait été investi dans votre portefeuille habituel. Un petit prix à payer pour bénéficier de la sécurité financière et de la tranquillité d’esprit.

En fin de compte, il importe peu que vous gagniez 30 000 $ ou 1 000 000 $ par an, car la vraie question est de savoir quelle part de votre salaire annuel vous voulez protéger Six mois? Un an? Deux ans? C’est à vous de déterminer vos propres besoins, mais le rôle d’un conseiller est de vous aider à y parvenir.

Pour vous aider à déterminer le montant du revenu en capital dont vous aurez besoin pour votre retraite, utilisez ce calculateur convivial : Capital requis pour le revenu.

Votre portail vers les fonds distincts

Les fonds distincts ont beaucoup évolué ces dernières années. Tous les types de mandats – actions, titres à revenu fixe, équilibrés – qui n’étaient offerts auparavant que sous forme de fonds communs de placement ont maintenant leur équivalent dans les fonds distincts. C’est une grande nouvelle, car les fonds distincts présentent de nombreux avantages pour les épargnants. En fait, l’utilisation d’un fonds distinct comme instrument de placement ouvre la porte à une foule de caractéristiques qui vous protègent votre vie durant et au-delà. La plupart de ces caractéristiques sont propres aux produits de placement fondés sur l’assurance et peuvent ne pas être offertes dans le cadre des produits classiques, comme les CPG ou les fonds communs de placement.

L’un des avantages des fonds distincts, c’est qu’ils permettent de garantir jusqu’à la totalité des placements au décès ou à l’échéance. En outre, le titulaire du compte, c’est-à-dire vous, peut réinitialiser le montant de garantie périodiquement pendant toute la période de détention. Voici un exemple : disons que vous déposez 100 000 $ dans un fonds distinct et que ce montant passe à 105 000 $ au bout d’un an. Vous pouvez alors fixer la valeur à 105 000 $ et, quelles que soient les fluctuations du marché, ce montant de 105 000 $ est garanti. Il faut garder à l’esprit que, tout comme les garanties au décès et à l’échéance, la périodicité des réinitialisations peut varier d’un assureur à l’autre, alors n’hésitez pas à poser beaucoup de questions.

Un autre avantage, c’est qu’il n’y a pas de frais d’homologation à payer au décès. Les sommes dues au titre de votre fonds distinct sont transmises directement à votre bénéficiaire désigné. Cela signifie que vos actifs ne passeront pas par la succession et qu’ils ne seront pas soumis à l’homologation. En règle générale, il peut s’écouler des mois, voire davantage, avant qu’un bénéficiaire ne reçoive sa part d’héritage lorsqu’un testament est homologué – ce qui n’est pas le cas des fonds distincts. La totalité des actifs est versée directement et sans délai au bénéficiaire désigné.

Les frais d’homologation ne sont pas les seuls frais que les fonds distincts permettent d’éviter. Dans certains cas, des parts de fonds sont souscrites sur la base de frais de souscription reportés (FSR). C’est-à-dire que vous devez payer une pénalité si les actifs sont rachetés par anticipation, même en cas de décès. Dans le cas d’un fonds distinct, la pénalité liée aux FSR est annulée au décès du rentier.

Et voici qui est intéressant : saviez-vous que votre décès est un fait de notoriété publique lorsqu’un testament est homologué et que quiconque peut avoir accès à votre succession et à la désignation de vos bénéficiaires? Cela met de nombreuses personnes mal à l’aise, car elles considèrent cet accès comme une violation de la vie privée. Lorsque vos économies sont placées dans un fonds distinct, la désignation de vos bénéficiaires et les pourcentages sont toujours confidentiels.

Ce n’est pas tout. Les placements détenus auprès d’une société d’assurance peuvent vous procurer une protection unique contre les créanciers. Tout au long de votre vie, votre placement est protégé en cas de faillite ou de poursuite, à condition que votre bénéficiaire soit un membre de votre famille immédiate. À votre décès, votre placement est versé directement à vos bénéficiaires, sans passer par la succession et les créanciers qui pourraient avoir un droit sur la succession. Longue vie aux fonds distincts!

Pour en savoir davantage sur les avantages des fonds distincts, lisez Croissance et protection de votre épargne-retraite, et regardez la brève vidéo sur les placements qui accompagne le texte.

Protéger vos biens numériques

En raison de la pandémie de COVID-19, nous nous sommes tous mis à utiliser massivement les technologies, que nous le voulions ou non. Et de fait, nous sommes désormais nombreux à travailler à la maison, à suivre des cours en ligne ou à voir nos amis sur FaceTime. Par ailleurs, les personnes âgées se servent de plus en plus d’Internet pour payer leurs factures et rester en contact avec leurs proches. Ces changements ont eu lieu à une vitesse que personne n’avait anticipée. Grâce aux technologies en ligne, nous sommes restés en contact avec le monde extérieur, mais ces avancées technologiques soulèvent une question épineuse en matière de planification successorale : puisque tout est désormais en ligne, comment peut-on protéger ses biens numériques?

Commençons par définir ce qu’est un bien numérique. Les biens numériques peuvent désigner notamment des récompenses de voyage, des photos en ligne, mais aussi des noms de domaines ou des actifs cryptographiques. Certains ont une valeur financière – ils peuvent même entraîner une obligation fiscale en cas de décès –, tandis que d’autres n’ont pour vous qu’une valeur sentimentale.

Vous tenez probablement un inventaire de vos biens physiques (votre maison, votre voiture, vos bijoux, etc.) et vous avez certainement déjà réfléchi à ce qu’il adviendra de ces biens à votre décès. Même si vous ne disposez pas d’un tel inventaire, votre liquidateur successoral pourra localiser ces biens physiques en fouillant votre domicile ou vos dossiers papier. Cela semble assez simple. Toutefois, ce liquidateur sera-t-il en mesure de retrouver tous vos biens numériques? C’est moins évident! L’existence de mots de passe et l’application de conditions d’utilisation pourraient par ailleurs empêcher votre liquidateur d’avoir accès à vos biens numériques, même s’il arrive à les trouver.

Comment, dans ce cas, protéger vos biens? Il faut s’assurer de deux choses :

  1. Votre fiduciaire ou liquidateur successoral doit savoir quels biens numériques vous avez et où les trouver;
  2. Votre fiduciaire ou liquidateur successoral doit pouvoir accéder à vos biens numériques.

Au moment de rédiger votre testament, veillez à mentionner vos biens numériques et à discuter avec votre liquidateur successoral de ce que vous voulez en faire. Par exemple, voulez-vous que vos comptes de médias sociaux restent ouverts après votre décès, ou préférez-vous qu’ils soient fermés? Il faut bien admettre qu’en matière d’administration successorale, on commence à peine à s’interroger sur la prise en compte des biens numériques. Comme les lois actuelles n’encadrent pas encore efficacement cette question, ce sera à vous de dresser la liste complète de vos biens – physiques et numériques – et de la transmettre à votre liquidateur successoral.

Vous avez plus d’options d’assurance que vous ne le pensez

Bien que les assurances vie et maladies graves standards offrent une protection fantastique et un bon rapport qualité-prix pour votre famille, si vous avez de la difficulté à obtenir une assurance en raison de divers problèmes de santé personnels, d’autres options s’offrent à vous.

Ces dernières années, deux nouvelles catégories de produits d’assurance ont vu le jour :

1.    Les produits à émission garantie, qui offrent une protection sans les questions sur l’état de santé

2.    Les Produits à émission simplifiée, qui offrent différents niveaux de protection sur la base de quelques questions simples sur l’état de santé   

Si vous avez des problèmes de santé qui rendent l’obtention d’une assurance un peu plus compliquée, c’est une excellente nouvelle – vous pouvez tout de même vous procurer une forme de couverture d’assurance pour vous protéger, vous et votre famille. C’est un énorme soulagement, car chacun mérite la sécurité et la tranquillité d’esprit de se savoir protégé.

N’oubliez pas que le coût des primes des produits à émission garantie et à émission simplifiée peut être plus élevé que celui des produits standards pour les personnes en bonne santé, et il est important d’examiner les garanties et les délais de carence pour s’assurer qu’ils répondent à vos besoins. Si vous souffrez d’une ou de plusieurs maladies, notamment d’un problème cardiaque, du diabète ou de la dépression, si vous avez déjà obtenu un diagnostic de cancer, si vous consommez des drogues à des fins récréatives ou si vous avez un casier judiciaire pour conduite avec facultés affaiblies, vous pouvez examiner les produits standards et les produits à émission garantie ou à émission simplifiée afin d’en évaluer les garanties et le rapport qualité-prix en fonction de votre propre situation.

Vous constaterez également que le processus d’émission de ces polices est simplifié (sans la tarification intégrale standard), ce qui le rend simple et rapide.

ALAViDA – Assurer la sécurité de vos employés

La pandémie fut une période pénible pour plusieurs entreprises. Les propriétaires d’entreprise traversent encore une période particulièrement difficile, car ils peinent à garder leurs portes ouvertes et à maintenir leur personnel en poste. Les plus chanceux qui ont conservé leur emploi et font du télétravail ont vu cette nouvelle réalité professionnelle à domicile entraîner son propre lot d’adversités, notamment la surcharge de travail, la solitude et un sentiment généralisé d’incertitude.

En conséquence, certains se sont tournés vers l’alcool ou les stupéfiants pour faire face au stress et au sentiment d’insécurité accablant. Les troubles liés à la consommation de substances ont toujours existé; toutefois, maintenant que la majorité des Canadiens travaillent à domicile, ces dépendances se sont répandues. En fait, les troubles liés à la consommation de substances représentent 33 % des problèmes de santé mentale des employés. Pourtant, 90 % des Canadiens n’obtiennent pas le traitement dont ils ont besoin en raison de la stigmatisation, des problèmes liés à l’emploi, du coût et de la difficulté d’accès.

En tant qu’employeur, vous avez la possibilité de contribuer à l’instauration de changements positifs et sains dans la vie de vos employés. La promotion d’un mode de vie sain est maintenant à portée de main grâce à ALAViDA, un programme de traitement de la consommation de substances offert aux employés dans le cadre de l’Assurance collective Agile. Ce programme permet à vos employés d’accéder à des services de prévention, de détection, de traitement, de postcure et de soutien familial relativement à la consommation de substances, le tout sur une seule plateforme.

La thérapie, l’encadrement et le soutien médical sont fournis par des praticiens autorisés spécialisés en toxicomanie qui traitent notamment la consommation d’alcool, de cannabis, d’opioïdes (prescrits ou non), de cocaïne, d’amphétamines et de barbituriques (somnifères, anxiolytiques, etc.). Les caractéristiques du régime s’adaptent aux besoins de vos employés dans un cadre confidentiel, accessible et respectueux. Les employés ont aisément et rapidement accès à des services personnalisés sur n’importe quel appareil.

ALAViDA

Le fait est que la consommation d’alcool coûte aux propriétaires d’entreprise 6,2 fois plus cher en invalidité de longue durée et 4,4 fois plus cher en invalidité de courte durée que toutes les autres substances combinées. En fournissant à vos employés l’aide dont ils ont besoin pendant qu’ils sont encore effectivement au travail, non seulement vous maintenez vos niveaux de productivité et d’engagement, mais vous leur montrez également que vous vous souciez de leur bien-être mental et physique et que vous y voyez.

Les temps sont durs, et nul ne sait vraiment ce que l’avenir lui réserve du point de vue du travail et du retour au lieu de travail. Renforcez votre main-d’œuvre et protégez votre entreprise en offrant aux membres de votre personnel le soutien dont ils ont besoin pour gérer leurs problèmes de consommation de substances, dans un cadre accessible, confidentiel et respectueux.

Les fonds distincts et la garantie du capital décès

Précieux outils de planification financière, les fonds distincts présentent notamment de nombreux avantages pour la planification successorale. En effet, ils combinent les meilleures caractéristiques des fonds communs de placement et les attributs d’une police d’assurance. L’un de ces attributs de l’assurance, très important, est la garantie du capital décès, qui garantit qu’un pourcentage précis de la valeur de votre placement sera versé directement à vos bénéficiaires à votre décès. Ce capital décès peut même éviter entièrement l’homologation, ce qui simplifie le processus de règlement de la succession et facilite la transmission de vos placements à vos proches. Les fonds distincts doivent garantir au moins 75 % du capital décès, mais la garantie peut aller jusqu’à 100 %. 

La garantie du capital décès ajoute également un niveau de sécurité intégré qui n’est pas offert par les fonds communs de placement et qui peut être de plus en plus utile si vous êtes à la retraite ou vous en approchez. Parallèlement, les fonds distincts vous permettent de placer votre épargne de façon à obtenir un rendement potentiellement plus élevé que les instruments garantis, comme les CPG. La garantie du capital décès constitue une sorte de filet de sécurité qui procure un élément de protection contre le risque de marché au sein de ces fonds.

Une autre caractéristique qui touche la garantie du capital décès et met en lumière les avantages des fonds distincts est la réinitialisation de la garantie. Certains contrats de fonds distincts vous donnent la possibilité d’exercer une réinitialisation de la garantie lorsque la valeur marchande de votre compte de placement est supérieure à la valeur actuelle de la garantie du capital décès. En procédant à la réinitialisation, votre garantie du capital décès sera majorée à la valeur marchande actuelle. Cette caractéristique est certainement très avantageuse, mais il ne faut pas oublier que les réinitialisations de garantie sont généralement limitées à une ou deux par année civile.

Voici deux exemples pour illustrer la valeur de la garantie du capital décès :

Exemple 1 : Vous ouvrez un compte de fonds distincts avec un dépôt initial de 100 000 $ et le contrat comprend une garantie du capital décès de 100 %. Cependant, une correction du marché a fait chuter la valeur de votre placement, qui s’élève désormais à 92 000 $. Comme votre contrat prévoit une garantie du capital décès de 100 %, à votre décès, votre compagnie d’assurance appliquera un « complément » à votre compte et votre bénéficiaire recevra la totalité du capital décès de 100 000 $, soit la valeur totale de votre placement initial.

Exemple 2 : Vous ouvrez un compte de fonds distincts avec un dépôt initial de 100 000 $ et le contrat comprend une garantie du capital décès de 100 %. La valeur marchande du placement passe à 108 000 $ après six mois, vous optez donc pour une réinitialisation de la garantie. Cela portera la valeur de la garantie du capital décès à 108 000 $. Toutefois, à votre décès, la valeur marchande de votre placement a baissé à 103 000 $. Quel que soit le marché, votre bénéficiaire recevra le montant plus élevé correspondant à la valeur marchande actuelle bonifiée par la garantie du capital décès, soit 108 000 $.

Death Benefits Guarantee 2

Cela dit, il est important de retenir que certaines opérations sur fonds distincts ont une incidence sur la garantie du capital décès. Par exemple, les dépôts additionnels dans une police augmentent la garantie du capital décès, tandis que les rachats effectués sur une police la réduisent – souvent de manière proportionnelle. Toutefois, à votre décès, votre bénéficiaire touchera la somme la plus élevée entre la valeur de la garantie et la valeur marchande actuelle. Une caractéristique des plus rassurantes, quoi.

Lorsque l’on contemple la planification de la succession, il est prudent de compter la garantie du capital décès des fonds distincts comme une option valable et viable. C’est définitivement une solution à explorer lorsque vous vous demandez comment placer votre épargne-retraite.

Protection de votre patrimoine

Vous avez travaillé dur tout au long de votre vie, et ce dur labeur a finalement porté ses fruits. Vous avez peut-être accumulé plus d’actifs que ce dont vous aurez besoin pour vous assurer une retraite agréable et sans souci. Ces actifs finiront par être transmis à vos héritiers. Toutefois, certains de ces actifs peuvent entraîner une obligation fiscale à votre décès ou à celui de votre conjoint.

Qu’est-ce qu’un actif? En fait, vos actifs se divisent principalement en trois catégories :

  1. les immobilisations, comme les actions de sociétés publiques ou fermées, les résidences secondaires ou de vacances;
  2. les actifs qui produisent généralement des revenus à votre décès, comme les actifs enregistrés (REER ou FERR) ou les actifs imposés en tant que revenus, tels que les actifs porteurs d’intérêts (CPG ou fonds du marché monétaire);
  3. les actifs totalement libérés d’impôt ou qui ne sont pas imposables au décès, tels que les liquidités et les CELI, une résidence principale, ainsi que le capital libre d’impôt au titre d’une police d’assurance vie.

La plupart des gens veulent garder ces actifs – leur patrimoine – intacts pour les transmettre à leur famille, à leurs proches. Pour ce faire, il est important de comprendre le meilleur moyen de financer l’obligation fiscale qui en découle au décès afin que les actifs puissent être transmis sans encombre.

estate.protection.2 1100x611px

En règle générale, il y a quatre moyens d’obtenir les liquidités nécessaires pour payer les impôts exigibles au décès, et voici quelques-uns des avantages et des inconvénients de chacun :

Liquider les actifs – Les cycles économiques et l’état des marchés sont déterminants pour la valeur d’un actif. Cependant, vous n’avez aucun moyen de savoir ce qu’elle sera à votre décès. En outre, la vente d’actifs par les ayants droit indique souvent à un acheteur qu’il y a une certaine urgence, ce qui n’aide pas vos ayants droit à en obtenir la pleine valeur.

Emprunter de l’argent – Cela signifie normalement utiliser des actifs en garantie, ce qui peut s’avérer un peu risqué. En planification successorale, l’objectif principal est généralement de distribuer les actifs aux bénéficiaires. Emprunter de l’argent en cédant des actifs en garantie rend la tâche plus difficile. Il n’est pas possible de prévoir les conditions du marché au moment du décès. Les institutions financières connaissent des cycles, tout comme les taux d’intérêt sur les prêts.

Créer une réserve de liquidités – Cette option vous oblige à épargner sans relâche tout au long de votre vie. Ce n’est pas nécessairement l’option la plus pratique, puisque vous ne savez pas quand le décès surviendra et si, à ce moment-là, il y aura assez de liquidités.

Souscrire une assurance vie – En transférant le risque à l’avance, vous éliminez une grande partie des risques associés au financement de l’obligation fiscale au décès. Le capital décès procure des liquidités au moment même où on en a besoin. Au Canada, il est versé au bénéficiaire en franchise d’impôt.

Lors de la planification successorale, il est important d’évaluer vos obligations fiscales actuelles et futures afin de déterminer quel est le meilleur moyen, dans votre situation, de garder votre patrimoine intact en vue de le transmettre à vos proches.

Passer de l’accumulation au décaissement

Vous avez diligemment mis de côté un peu d’argent à chaque paie en vue de cotiser à votre REER et/ou à votre CELI. Vous avez peut-être un régime de retraite à cotisations déterminées ou, si vous êtes parmi les plus chanceux, un régime de retraite à prestations déterminées. Peu importe le chemin emprunté, lorsqu’il s’agit de planifier votre retraite, il y a deux phases distinctes : l’accumulation et le décaissement.

La première phase, probablement la plus facile des deux, est l’accumulation. Cette phase se déroule généralement pendant vos années de travail et nécessite que vous placiez le plus d’argent possible dans un REER, un CELI ou un régime de retraite, ou une combinaison de ces instruments. L’objectif consiste à accumuler des actifs pour vos années de retraite. Il peut simplement s’agir de déposer régulièrement de l’argent dans un portefeuille bien diversifié et de surveiller votre argent. Pour nombre d’entre nous, la retraite approche beaucoup plus vite que ce que nous imaginions lorsque nous avons commencé à épargner. La retraite marque le début de la phase de « décaissement » de notre stratégie de placement. Le décaissement est peut-être un peu plus difficile. Il se rapporte à la phase de vie où vous ne tirez plus de revenus du travail. L’objectif est alors d’utiliser les fonds épargnés pendant les années d’accumulation pour générer des sources de revenu viager. Toutefois, des difficultés de toutes sortes peuvent surgir, certaines prévisibles et d’autres moins. Voici quelques aspects à prendre en compte à la phase du décaissement :

Revenu viager provenant de l’État, comme la Sécurité de la vieillesse (SV) et le Régime de pensions du Canada (RPC)

Nous sommes privilégiés de vivre ici, puisque l’État prendra soin de nous (dans une certaine mesure) pendant nos années de retraite. Il ne faut toutefois pas s’asseoir sur ses lauriers. En tant que citoyen canadien, vous y êtes admissible, mais jusqu’à hauteur d’un certain revenu, au-delà duquel vos revenus de retraite provenant de l’État pourraient se voir amputés. Assurez-vous d’être conscient des pièges lorsque vous serez prêt à demander à l’État le versement de vos prestations de retraite.

Retrait efficace des actifs imposables (non enregistrés), à impôt différé (REER) et exonérés d’impôt (CELI) combiné à une gestion du montant minimum de retrait des fonds de revenu de retraite (FRR) et des fonds de revenu viager (FRV) en fonction du taux marginal d’imposition 

Lorsque vous atteindrez un certain âge, votre REER (ou régime de retraite) sera transformé en FRR (FRV) et vous devrez tirer un revenu imposable, que vous en ayez besoin ou non. Si vous n’avez pas besoin de ce revenu à la retraite, il pourrait être judicieux de continuer à cotiser à un CELI même pendant vos années de décaissement.

Gestion des risques tels que les rendements du marché, l’inflation et l’espérance de vie

C’est ici que l’incertitude règne et que la prudence est de rigueur. La conjoncture actuelle, caractérisée par de faibles taux d’intérêt, nous rend la tâche plus difficile qu’elle ne l’était pour les générations précédentes de Canadiens. Pendant nos années de décaissement, nous cherchons à réduire la volatilité et à générer des revenus, mais lorsque les taux d’intérêt sont bas, il peut être difficile de générer des revenus importants sans accepter un plus grand risque. Il peut valoir la peine d’envisager une approche échelonnée : consacrer quelques années de revenu de retraite à des placements dans un instrument à faible risque, comme le marché monétaire (ou un compte d’épargne à intérêt élevé), mais prévoir également à moyen terme un panier de titres à revenu fixe ainsi qu’à long terme un portefeuille d’actions porteuses de dividendes. Vous pouvez utiliser lesplacements dans le marché monétaire pour tirer un revenu pendant quelques années,et ensuite alterner avec les titres à revenu fixe, puis l es actions porteuses de dividendes, et ainsi de suite. Ce n’est là qu’une des approches possibles dont vous pouvez discuter avec votre conseiller.

Déterminer s’il faut tirer des sources de revenus supplémentaires 

Comme de nombreux Canadiens, au moins une partie de votre patrimoine est probablement rattaché à la valeur de votre résidence principale, votre maison. Il est possible d’accéder à une partie de ce capital au moyen d’une marge de crédit hypothécaire; celle-ci peut servir de transition en cas de correction du marché si elle permet de générer des revenus au moyen d’actifs plus risqués.

Transmettre efficacement un héritage à vos héritiers 

Le règlement d’une succession peut être long, complexe, coûteux et émotionnellement éprouvant. Un fonds distinct peut faciliter les choses, car il vous permet de protéger votre patrimoine contre les créanciers et de le transmettre harmonieusement à vos bénéficiaires.

La transition entre une stratégie d’épargne pendant le travail actif et les années de dépenses pendant la retraite peut se présenter comme un défi de taille, mais, comme toujours, une planification bien pensée mène à des solutions efficaces. En faisant des choix judicieux et en tirant parti des options qui sont à votre disposition, vous pourrez profiter d’une longue et agréable retraite.