Les différents types de placement

Les différents types de placement

Lorsqu’il est question de placements, il peut être difficile de s’y retrouver parmi les différentes options de retraite et les divers régimes gouvernementaux et types de placements. Voici donc un survol.

REER

Le régime enregistré d’épargne-retraite est un régime gouvernemental qui permet aux Canadiens de déposer des fonds dans un compte où ils peuvent croître à l’abri de l’impôt jusqu’à leur retrait. De plus, le cotisant a droit à une déduction fiscale pour les cotisations versées. Les cotisations sont limitées à un pourcentage du revenu admissible, jusqu’à concurrence d’un maximum annuel. Au moment de la retraite, les fonds détenus dans ce régime peuvent être transférés à un certain nombre d’options productives de revenus, et le titulaire paie de l’impôt sur ce revenu au fur et à mesure qu’il est retiré.

CELI

Le compte d’épargne libre d’impôt est un autre régime gouvernemental qui permet aux Canadiens de déposer des fonds dans un compte où ils fructifient à l’abri de l’impôt. La différence, c’est que le cotisant n’a pas droit à une déduction fiscale pour ses cotisations. Par contre, il peut retirer les fonds en franchise d’impôt, au besoin. Les droits de cotisation sont moins élevés pour ce type de compte et le plafond annuel est un montant fixe, quel que soit le revenu.

Compte ouvert ou non enregistré

Il s’agit d’un compte où les fonds peuvent être investis sans plafond de cotisation, mais où toute croissance réalisée est assujettie à l’impôt chaque année. Il existe trois types de revenus de placement : intérêts, dividendes et gains en capital. Chaque type est imposé différemment, à des niveaux différents. Pour certains gains réalisés (c.-à-d. imposables) l’impôt est payable chaque année, tandis que pour d’autres, l’impôt n’est payable qu’au moment de la liquidation du placement.

Bien qu’il existe de nombreux autres types de régimes, comme le REEE, le REEI, le FRV et le FERR, les régimes mentionnés ci-dessus sont les plus courants.

Alors, quels types de placements pouvez-vous détenir dans ces régimes?

CPG

Les certificats de placement garanti sont des instruments relativement simples : une institution garantit le taux payable sur le placement pendant une période déterminée (p. ex., 1, 3 ou 5 ans). Habituellement, plus le terme est long, plus le taux garanti est élevé. Les revenus d’intérêts gagnés sont imposés au taux le plus élevé pour les revenus de placement. Pour cette raison, il peut être avantageux de détenir les CPG dans un compte qui permet une croissance à imposition différée, comme le REER ou le CELI, dont il est question ci-dessus.

Fonds communs de placement

Il s’agit de fonds qui contiennent un panier, ou portefeuille, d’actions et d’obligations. Ils sont constitués par un gestionnaire de portefeuille qui prend les décisions de placement conformément au mandat ou à l’objectif de placement du fonds. Les fonds communs de placement sont assortis de frais correspondant à un pourcentage de leur actif servant à couvrir leurs coûts, habituellement appelés frais de gestion.

Fonds distincts

Il s’agit également de fonds qui contiennent un panier, ou portefeuille, d’actions et d’obligations, tout comme les fonds communs de placement. La différence, c’est qu’ils sont entourés d’une « enveloppe » d’assurance qui peut garantir une valeur minimale à l’échéance du contrat ou au décès du rentier (généralement, l’épargnant). Ils comportent également certaines caractéristiques et certains avantages en matière de planification successorale, notamment la possibilité d’éviter l’homologation au décès, la nécessité de nommer un bénéficiaire et une protection éventuelle contre les créanciers. Les fonds distincts sont assortis de frais plus élevés que les fonds communs de placement, afin de couvrir le coût de l’assurance.

FNB

Les fonds négociés en bourse sont semblables aux fonds communs de placement en ce sens qu’il s’agit d’un panier d’actions ou d’obligations. Toutefois, les parts du fonds sont négociées en bourse, ce qui permet d’acheter et de vendre tout au long de l’ouverture des marchés, comme pour l’achat d’actions. Les FNB ont généralement des frais de gestion moins élevés que les fonds communs de placement ou les fonds distincts, car ils calquent simplement un indice boursier. Nous appelons cela un placement passif, ce qui est différent du gestionnaire de portefeuille qui crée son propre panier d’actions ou d’obligations et gère activement le placement. Les FNB indiciels à gestion passive suivent simplement un indice boursier global, de sorte que si le marché monte, le fonds monte. Toutefois, le marché et votre fonds peuvent aussi descendre.

Actions

Les actions sont des titres de participation dans une société donnée. Certains épargnants préfèrent choisir leurs propres actions plutôt que de confier ce choix au gestionnaire de portefeuille d’un fonds commun de placement ou d’un fonds distinct. Ces épargnants autonomes travaillent généralement par l’intermédiaire d’une société de courtage offrant un compte en ligne. L’achat ou la vente de ces actions à l’unité comporte des frais de négociation, mais il n’y a généralement pas de frais de gestion associés à ce type de placement.

Conseillers en placement et sociétés de gestion privée de patrimoine

Il s’agit de sociétés qui s’adressent généralement à des épargnants ayant plus de 100 000 $ à placer et qui agissent comme un gestionnaire de portefeuille personnel, interagissant directement avec le client pour ce qui a trait à leurs placements. Ces sociétés investissent souvent dans d’autres catégories d’actifs, outre les actions et les obligations, par exemple l’immobilier, les titres hypothécaires, les sociétés non cotées en bourse et d’autres placements non traditionnels, afin de diversifier davantage les portefeuilles de leurs clients. Pour ces services, les sociétés facturent des frais de gestion sur les placements qui sont habituellement inférieurs, en pourcentage, à ceux des fonds communs de placement ou des fonds distincts.

Conseiller-robot

Ces sociétés agissent de la même façon que le conseiller en placement ou le gestionnaire de portefeuille susmentionnés; elles utilisent toutefois une plateforme en ligne où vous pouvez vous inscrire et gérer votre compte. Lors de l’inscription en ligne, vous répondez à une série de questions qui vous aident à déterminer votre tolérance au risque et vos priorités en matière de placement. Ainsi, votre argent est investi dans l’un des nombreux portefeuilles prédéterminés, souvent composés de FNB, qui peuvent faire l’objet d’un suivi en ligne, 24 heures sur 24, sept jours sur sept. Les conseillers-robots facturent généralement des frais concurrentiels, souvent inférieurs à ceux des fonds communs de placement ou des fonds distincts. Contrairement aux conseillers en placement ou aux gestionnaires de portefeuille, ils acceptent généralement des comptes de petite taille.

Source:Linterconnexion

Que couvre votre police pour les dégâts d’eau?

Que couvre votre police pour les dégâts d’eau?

Saviez-vous que les dommages d’eau représentent encore pour plus de 50% des réclamations?

Outre la protection d’assurance habitation qui couvre un dégât d’eau causé par exemple par votre laveuse à linge ou par une baignoire qui déborde, d’autres protections sont également à considérer.

Saviez-vous que les refoulements d’égout ou des infiltrations par une toiture trop âgée ne sont pas tous couverts d’emblée par les contrats d’assurance habitation. Il faut avoir fait l’achat des bonnes protections et prévoir des avenants au besoin.

Les avenants dommages d’eau

Il existe trois avenants pour couvrir les dommages d’eau : Dommages d’eau – Eau du sol et égouts; Dommages d’eau – Eau au-dessus du sol; Dommages d’eau – Eau du sol, égouts et débordement de cours d’eau.

Avenant « Dommages d’eau – Eau du sol et égouts »

Cela couvre les infiltrations par les ouvertures du sous-sol ou encore un refoulement causé par une fosse septique, drains français, égout, nappe phréatique:

  • L’eau qui provient de fuites, de débordements ou de refoulements de drains français ou d’égouts;
  • Les eaux souterraines ou de surface qui pénètrent ou qui s’infiltrent dans le bâtiment.

Avenant « Dommages d’eau – Eau au-dessus du sol »

Cette protection couvre les dommages causés par l’eau au-dessus du sol comme:

  • L’eau qui provient de fuites, de débordements ou de refoulements de gouttières, de tuyaux de descente pluviale ou de colonnes pluviales.
  • La pluie, la neige ou la glace fondante qui pénètrent ou qui s’infiltrent à travers les toits, les murs du bâtiment, les portes et les fenêtres.

Avenant « Dommages d’eau – Débordement de cours d’eau»

Le 3e avenant concernant entre autre les débordements de cours d’eau. Il faut ici noter que le terme inondation n’est pas utilisé car les avenants peuvent ne pas couvrir ce genre de sinistre.

Cette protection couvre les dommages causés par l’eau sous le sol et les débordements de cours d’eau comme :

  • L’eau qui provient de la crue des eaux;
  • L’eau qui provient de fuites, de débordements ou de refoulements de drains français ou d’égouts;
  • Les eaux souterraines ou de surface qui pénètrent ou qui s’infiltrent dans le bâtiment.

Les indemnités payables, pour ces avenants, se limitent au montant de garantie stipulé aux conditions particulières pour ces mêmes avenants. D’autres exclusions particulières existent aussi par exemple concernant votre spa ou votre piscine qui pourraient ne pas être couvert pour les dégât causés par le gel par exemple.

Il est important de se rappeler que le contrat d’assurance habitation n’est pas un contrat d’entretien. Il sera donc normal, par exemple, que votre assureur vous demande si la toiture date de moins de 25 ans ou que le chauffe-eau n’a pas dépassé sa durée de vie utile.

Source: Chambre de l’assurance de dommages et BAC

Que sont les placements alternatifs?

Que sont les placements alternatifs?

Les placement alternatifs peuvent être un bel ajout aux investisseurs qui veulent diversifier leur portefeuille tout en atténuant le risque de volatilité. Autrefois réservés aux investisseurs institutionnels, aux fonds de pension et aux gens fortunés, les placements alternatifs sont maintenant accessibles aux particuliers. Nous vous invitons à écouter cette vidéo pour en apprendre sur les placements alternatifs. Pour ceux que cela intéresse, vous apprendrez aussi la différence entre les fonds communs de placement et les fonds distincts.

Prenez note que cette vidéo se veut informative seulement. Elle n’est aucunement une recommandation d’investissement. Nous vous recommandons de toujours consulter un professionnel avant de prendre une décision d’investissement.

https://youtu.be/v24YNit1TBI
Récession économique majeure? Non!

Récession économique majeure? Non!

Depuis plusieurs mois, les experts du monde des finances prédisent une crise financière sans précédent, pire que 2008! Et pourtant, rien ne s’est produit jusqu’à présent. Il est vrai que les banques centrales ont augmenté les taux et que ce n’est surement pas facile pour certains emprunteurs. Mais l’Apocalypse, telle que prédite, se fait attendre. Alors, est-ce que les experts se sont trompés?

Nous vous invitons à visionner cette chronique économique diffusée sur la chaîne de S’informer pour mieux investir.

Voici l’opinion de Michel Vachon et Michel Gosselin.

Prenez note qu’il ne s’agit pas de conseils financiers ou juridiques. Cette chronique est basée sur les expériences personnelles et les opinions des deux chroniqueurs. Bon visionnement.

Qu’est-ce qu’il y a dans votre compte de dividendes en capital?

Qu’est-ce qu’il y a dans votre compte de dividendes en capital?

Vous dirigez votre propre entreprise et les choses vont bien, mais plus votre entreprise grandit, plus vos problèmes fiscaux deviennent complexes. C’est là que peut intervenir un concept fiscal méconnu : le compte de dividendes en capital ou CDC.

Les dividendes en capital sont simplement une forme de dividende qui peut être versé aux actionnaires canadiens en franchise d’impôt. Toutefois, le montant du dividende en capital ne doit pas dépasser le solde du CDC.

En quoi consiste le CDC?

Vous vous demandez peut-être ce qu’est le CDC. Bonne question. Le CDC est un compte théorique qui est calculé par vous et votre comptable, et qui peut être confirmé par l’ARC. Par « théorique », on entend qu’il ne s’agit pas d’un compte réel dans lequel vous transférez des fonds, mais plutôt d’un calcul cumulatif qui vous permet simplement de connaître le montant des dividendes en capital que votre société peut verser.

Compte de dividendes en capital =

(Partie non imposable des plus-values nettes)

+ (Dividendes en capital provenant d’autres sociétés ou fiducies)

+ (Produit d’une assurance vie d’étenue par une société, moins le coût de base rajusté)

(dividendes en capital versés)

L’équation ci-dessus montre comment le CDC est calculé de façon générale, mais il vous sera peut-être plus facile de comprendre en suivant le schéma ci-dessous. Autrement dit, la moitié des plus-values sont ajoutées au CDC, mais il est important de noter que la moitié des moins-values en sont également soustraites. Le produit d’une assurance vie touché par la société en qualité de bénéficiaire désigné est également ajouté au CDC, moins le coût de base rajusté (CBR) de la police. Les dividendes en capital provenant d’autres sociétés ou fiducies sont également ajoutés au CDC. Et bien sûr, tout dividende en capital déclaré est soustrait du solde.

Qu’est-ce qu’il y a dans votre compte de dividendes en capital?

Comment pouvez-vous utiliser le CDC à votre avantage?

La compréhension du CDC peut être très bénéfique, notamment lors de la mise en place d’une convention de rachat entre vous et vos autres actionnaires, et lorsque vous envisagez de financer de telles conventions avec des polices d’assurance vie détenues par la société. Il y a de nombreux avantages à ce que l’assurance vie soit détenue par la société plutôt que par un particulier. Parmi ces avantages, comptons la possibilité d’utiliser les fonds pour racheter les actions d’un actionnaire à son décès. Les sommes dues au titre de l’assurance vie, nettes du CBR, sont ajoutées au CDC et peuvent être versées en franchise d’impôt à la succession de l’actionnaire décédé en contrepartie des actions de ce dernier dans la société.

Le temps est important

Il est également important d’être conscient des pièges potentiels inhérents au CDC. Il faut tenir compte des dates auxquelles les moins-values sont réalisées et auxquelles les dividendes en capital sont versés. Le versement en trop de dividendes en capital peut entraîner de lourdes pénalités fiscales, mais peut être évité grâce à une planification fiscale minutieuse. Vous devez consulter vos conseillers fiscaux avant de décider de verser un dividende en capital.

Apprendre à calculer et à utiliser votre CDC peut faire économiser beaucoup d’argent à votre société et vous aider à planifier sa prospérité longtemps après votre départ. Un peu de planification minutieuse aujourd’hui peut vous éviter bien des soucis demain.

Source: Linterconnexion

Qu’est-ce qu’une vente exclusive en immobilier?

Qu’est-ce qu’une vente exclusive en immobilier?

Probable que vous avez déjà entendu davantage l’expression pocket listing! Vente exclusive ou encore mandat de poche, si on traduit. Comment se fait-il que vous qui scrutez ce type d’immeuble depuis quelques temps, vous ne l’avez pas vu sur Centris?

Pourquoi un propriétaire se priverait-il de faire connaître largement sa propriété? Il y a plusieurs avantages à choisir de confier un mandat de poche.

Avantages d’un pocket listing pour le vendeur

Confidentialité

Dans une vente exclusive, les détails de la transaction sont gardés confidentiels. Cela peut être important pour les personnes qui ne veulent pas que leur transaction immobilière soit connue du public ou de leurs concurrents.

Représentation professionnelle

Les vendeurs qui choisissent une vente exclusive peuvent bénéficier des services d’un agent immobilier dédié qui travaillera exclusivement pour eux et fera tout ce qui est en son pouvoir pour vendre la propriété. Cela peut augmenter les chances de vendre rapidement et au meilleur prix possible.

Marketing ciblé

Dans une vente exclusive, le marketing est souvent ciblé et personnalisé pour atteindre un public spécifique. Cela peut être particulièrement utile pour les propriétés haut de gamme ou uniques qui nécessitent une approche de marketing plus ciblée.

Meilleure gestion du temps

Les vendeurs peuvent préférer une vente exclusive car elle leur permet de mieux gérer leur temps. En travaillant avec un agent immobilier exclusif, ils peuvent éviter d’être submergés par les visites et les offres des acheteurs potentiels, et se concentrer sur d’autres aspects de leur vie.

Comment trouver un pocket listing

La meilleure façon est de faire appel à un courtier immobilier car ils sont souvent les premiers avertis d’un pocket listing. Il pourra donc inclure votre nom pour vous avertir d’un mandat de poche susceptible de vous intéresser.

Vente de votre PME :  Police d’assurance et fiscalité

Vente de votre PME : Police d’assurance et fiscalité

Votre société opérante est titulaire d’une assurance. Il vous faut considérer que lors de la vente de votre entreprise, il pourrait en résulter des conséquences fiscales très coûteuses. En effet, le transfert de la police à l’extérieur de l’entreprise pourrait s’avérer complexe. Et comme le roulement vers ou depuis une société n’est pas possible dans le cas de l’assurance vie, la disposition de la police pourrait générer un revenu imposable plutôt qu’un gain en capital.

Dans le cas des opérations avec lien de dépendance, c’est-à-dire lorsque la police est transférée à la famille ou au groupe de sociétés, ou qu’elle sort de la famille ou du groupe de sociétés, le produit de la disposition est réputé être soit la juste valeur marchande de la contrepartie reçue, soit la valeur de rachat, soit le prix de base rajusté, selon le montant le plus élevé.

Le résultat peut être pire encore si vous tentez de limiter le montant du gain touché par la société au moment de la disposition en recevant une contrepartie d’une valeur inférieure à la juste valeur marchande, ce qui peut être considéré comme un avantage à l’actionnaire.

Comment éviter ces complications? La clé se trouve dans la planification préalable minutieuse de l’assurance détenue par la société.

Idéalement, il faut éviter que la société en exploitation soit le titulaire de la police, puisque le transfert peut s’avérer difficile au moment de la vente de l’entreprise. La police pourrait également se retrouver non protégée contre les créanciers. Aïe!

Pour éviter ces problèmes, une société de gestion peut être constituée et souscrire la police d’assurance vie, dont la société en exploitation sera le bénéficiaire. À la vente de cette dernière, il suffira de désigner la société de gestion comme nouveau bénéficiaire et la propriété de la police sera conservée. Ce simple détail, réglé à l’avance, peut faire toute la différence au moment de la vente de votre entreprise.

Source: L’interconnexion

Travailleurs autonomes et PME :  évitez les déclencheurs de vérification

Travailleurs autonomes et PME : évitez les déclencheurs de vérification

Le fisc ( au fédéral comme au provincial au Québec), dispose d’outils sophistiqués pour vérifier des déclarations incomplètes ou douteuses. Évitez à l’avance ces déclencheurs de vérification en mettant en pratique ces conseils.

Oublier de déclarer des revenus

Ne pas déclarer des revenus figurant sur un feuillet attirera l’attention du fisc. Tout employeur qui vous embauche délivre un T4 et envoie une copie à l’ARC. Pire, si par exemple, vous travaillez pour plusieurs employeurs et que vous oubliez deux années de suite de déclarer un revenu, vous vous exposez à une pénalité. De plus, n’oubliez pas de consigner toute transaction en espèces.

Demander des crédits ou des déductions anormalement élevés

L’ARC examine la cohérence d’une année à l’autre de vos déclarations, en particulier si vous êtes travailleur autonome ou propriétaire d’une PME. Si, dans une année, vous avez soudainement une augmentation de vos crédits ou de vos déductions, votre déclaration peut être signalée pour une vérification. Si vous avez bien clairement documenté vos activités, cela vous sera très utile si vous faites l’objet d’une vérification.

Refuser ou oublier de fournir des renseignements supplémentaires

Si le fisc vous demande des renseignements supplémentaires, elle vous les demandera par le biais d’une nouvel avis de cotisation. Ne résistez pas. Répondez aux demandes de renseignements afin d’éviter une vérification.

Déductions invraisemblables pour un bureau à la maison

Un bureau à domicile ne peut pas occuper la moitié de la superficie de votre maison. Lorsque vous calculez le pourcentage de votre entreprise ou votre bureau à la maison, soyez précis, plausible et raisonnable. De toutes façons, vous n’y gagnerez rien sauf peut être une vérification.

Déduire 100% du coût de votre véhicule

Si vous avez un tracteur à déneiger et que vous êtes propriétaire d’un stationnement locatif, l’ARC pourrait ne pas sourciller face à une déduction au titre de dépenses mais…une déduction de 100% du véhicule familial; avouez que ce sera difficile à justifier que vous ne prenez jamais votre véhicule pour aller faire vos courses par exemple. La même logique s’applique aux dépenses du véhicule. Soyez rigoureux dans le kilométrage déclaré pour vos activités professionnelles.

Abuser des abris fiscaux

Les abris légitimes comme les REER ou les CELI ne susciteront pas l’attention de l’ARC. Par contre, des reçus pour dons à des organismes de bienfaisance non connus pourrait susciter une attention particulière de l’ARC.

Un immeuble locatif qui ne cesse de perdre de l’argent

C’est la logique même. Que vous ayez subi une perte pour cause de réparation importante ou parce qu’une pandémie(!) s’est soudainement pointé le nez, cela peut arriver mais des pertes déclarées pendant plusieurs années de suite finiront par susciter un questionnement de l’ARC.

Enfin, si vous constatez une erreur dans votre déclaration après l’avoir transmis, soumettez une déclaration amendée. C’est facile et cela montre votre transparence.

Source:

https://turboimpot.intuit.ca/info/huit-conseils-pour-eviter-de-faire-lobjet-dun-audit-8404

Les décisions à prendre à 43 ans

Les décisions à prendre à 43 ans

Pourquoi 43 ans? Juste pour pas que ce soit un chiffre rond… en fait, on parle de 40 ans.. Quoi faire dans vos finances personnelles? À cet âge, on est plus en pouvoir de négociation dans la carrière mais c’est aussi à cet âge que ca coûte cher : les études des enfants, l’hypothèque de la maison plus grande, les voyages un peu plus nombreux…

Mais que vous ayez 30, 40 ou 50 ans, il n’est jamais trop tard pour préparer la vie que vous voulez et c’est moins compliqué que vous le pensez!

Chacune de ces étapes comporte son lot de décisions financières. Il vaut donc mieux avoir un pas d’avance.

Il vous reste 20 à 25 ans avant la retraite

Ce n’est pas trop tard pour la planifier mais les décisions que vous prendrez aujourd’hui auront un impact important pour l’avenir.

Vous entourer de spécialistes, non ça ne coûte rien sur S’informer pour mieux investir, mais ça vaut son pesant d’or!

En consultant notre blogue par exemple, vous y trouverez des sujets qui s’adressent spécifiquement aux travailleuses autonomes. Au bout de quelques semaines, vous en saurez davantage que que bien du monde de votre entourage.

Même que vous aurez accès à plein de vidéos portant sur la fiscalité, entre autres, des travailleurs autonomes et des propriétaires de petites entreprises.

Parfois, il suffit de demander à un professionnel pour au moins s’assurer d’être sur la bonne track! Mettez votre égo de côté et demandez.

Attention à vos dettes

Ne rien faire, c’est le pire! Même si vous êtes serrés financièrement, économiser 1000$ avec un rendement annualisé de 5%, cela vous donnera 2710$ dans 20 ans. Un petit montant économisé régulièrement chaque année fait donc une énorme différence.

Selon Statistiques Canada, même si l’inflation a ralenti, elle a quand même augmenté de 8,3% par rapport à il y a 18 mois. Et vous le savez, les taux d’intérêt hypothécaires ont monté; votre panier d’épicerie coûte plus cher, etc.

Un moyen d’avoir plus d’argent est de développer plusieurs sources de revenus. Des revenus passifs autant que possible parce que l’idée. c’est pas d’avoir plusieurs jobs dans lesquelles vous échangez votre temps.

Que ce soit d’avoir un commerce en ligne ou d’être partenaire dans un projet ou d’investir dans un placement sécure, ce sont des moyens d’avoir plus de revenus.

Avez-vous besoin d’un Starbuck tous les matins?

Vos placements

20 ans, c’est une longue période. Évaluer les rendements espérés, c’est certes difficile pour un investisseur. Ne pas se laisser décourager par des inévitables fluctuations de marché, ne pas non plus se laisser envoûter par des produits qui promettent monts et merveilles et en somme: S’informer pour mieux investir.

Comment payer moins d’impôt et ne pas perdre la DPE

Comment payer moins d’impôt et ne pas perdre la DPE

On entend souvent qu’il y a deux choses inévitables dans la vie : la mort et l’impôt. Mais quand on est chef d’une petite entreprise ou même d’une TPE (moins de 5 employés), on a pas nécessairement les ressources de se payer les conseils d’un fiscaliste. Bon, vous avez peut être un comptable mais c’est un comptable, il ne va certainement prendre le risque de vous conseiller sur des sujets en dehors de sa discipline.

Et puis, les règles fiscales, quand elles sont modifiées, viennent du coup complexifier la tâche des professionnels qui doivent les appliquer.

Et pourtant, il est INDISPENSABLE de connaître ces règles.

D’autant indispensable que plusieurs PME n’ont pas la vie facile avec la hausse des taux d’intéret, la pénurie de personnel, deux ans de pandémie.

Quand on est entrepreneur, oui, il faut connaître les règles fiscales des sociétés afin de ne pas se retrouver dans une situation délicate face aux autorités fiscales. Et là, par situation délicate, c’est très doux comme expression car on ne veut pas se retrouver dans le collimateur du gouvernement. Non, on ne veut pas cela!

OK, qu’est-ce que je dois savoir sur l’impôt des entreprises?

D’abord, si vous vous questionnez sur les impôts des sociétés, c’est que votre entreprise génère des revenus? Continuez comme ca!

Mais saviez-vous que les règles fiscales canadiennes sur les revenus passifs des entreprises pourraient vous faire perdre le petit taux accordé pour les petites entreprises exploitées activement (DPE)?

Si vous ne le saviez pas, cet article va vous aider!

Sociétés associées ? Attention, ca pourrait avoir des conséquences désastreuses pour vous!

Si vous possédez ou être partenaire dans plusieurs compagnies, le calcul du revenu de placement sera appliqué à l’ensemble des société associées. Relisez cette phrase car cela pourrait avoir des impacts sur vos associations futures.

En effet, si l’un des vos partenaires auquel vous êtes associé, a beaucoup de revenu de placement, vous pourriez être impacté sur le plafond des affaires de votre entreprise.

Donc, avant de vous associer, il est bon d’évaluer si cela en vaut la peine.

Si pour générer un profit plutôt mince, vous perdez votre petit taux dans votre OPCO, il vaut sans doute mieux passer votre tour d’autant que cela viendra complexifier votre structure et par conséquent augmenter la facture de votre comptable.

En passant, un petit rappel des taux d’impôt des entreprises au Québec?

Au Québec, le taux général des entreprises est de 26,5 % alors que le petit taux est de 12,20%. Le plafond des affaires (actuellement à 500 000$ de revenus admissibles dans la compagnie opérante; OPCO) est graduellement abaissé dans une proportion de 5 pour 1, lorsque les revenus passifs dépassent 50 000 $. Voici un exemple:

La société opérante (OPCO) a un revenu imposable de 500 000 $ ; elle est donc admissible au petit taux. Si ses revenus passifs passent à 125 000 $, le calcul sera le suivant :

125K $ – 50K$ (revenus passifs admissibles) = 75K $ x 5 fois = 375K $ de réduction du plafond des affaires. En conséquence, le plafond des affaires est maintenant de 125K $ au petit taux.

VOYEZ comme c’est puissant : la perte du petit taux sur la réduction du plafond de 375K $ signifie une «perte» de plus de 50K $ à cause de l’écart entre les deux taux.

Rendement futur perdu

Voici un autre exemple: Votre société de placement GESCO a 50 100$ de revenus d’intéret. Les premiers 499 500 $ de revenu d’entreprise seront imposés au petit taux et l’excédent (500 $) sera imposé à 26,50 %, soit 14,3 % de plus (26,50 % – 12,2 %). Ces 100 $ de revenu de placement engendreront un impôt de 71$ sur le revenu de l’entreprise OPCO.

Or, si le revenu d’intérêt est déjà imposé à 50,27%, cela donne donc un intérêt de plus de 120%.

Mais cet impôt supplémentaire pourra être récupéré partiellement lors du versement de dividendes. Par contre, en attendant cette récupération, la société GESCO perdra le rendement futur de cette somme.

Il faut noter que dans le cas d’une entreprise ayant des revenus de placements de 90K $, par exemple (40K $ de plus que le minimum permis) et d’un revenu d’entreprise de 250K $. Le 40K $ supplémentaire réduira le plafond des affaires à 300K $, ce qui veut dire que la société perdra son petit taux sur l’excédent des revenus dépassant 300K. Donc, ici il n’y aura pas d’incidence sur la société.

En définitive, si vous avez trop de revenus de placement, il est bon d’évaluer les options potentielles à explorer avec votre conseiller.

Parce que oui, il y a des options qui feront l’objet d’un prochain article.

Source : https://www.rcgt.com/fr/planiguide/tableaux/impot-des-societes/revenu-dentreprise-admissible-a-la-dpe/