Michel Gosselin 418-387-3262
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Auteur : L'équipe de S'informer pour mieux investir
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Vous songez à votre retraite et vous vous posez quelques questions, notamment sur le montant de capital dont vous aurez besoin pour votre retraite et le montant à épargner chaque mois pour atteindre cet objectif. Ce sont toutes de bonnes questions, mais n’oubliez pas de vous poser cette question essentielle : mes placements sont-ils protégés?
Une assurance pour votre tranquillité d’esprit
Par exemple, vous êtes dans la quarantaine, vous avez un régime de retraite, mais vous êtes atteint d’une maladie grave. Quelles seraient les répercussions sur votre portefeuille? Quelles seraient les répercussions sur votre avenir? Peut-être cesserez-vous de cotiser à votre régime de retraite et commencerez-vous à accéder à une partie ou à la totalité du capital que vous avez déjà épargné. Ce faisant, non seulement vous modifierez vos prévisions de retraite, mais vous finirez par partir à la retraite avec un capital moins important ou même par repousser la date de votre retraite afin de récupérer ces fonds perdus. Aucune de ces deux options ne devrait être envisageable à une période de votre vie déjà stressante et pleine d’incertitudes. Alors, comment éviter que cette situation ne se produise?
La première étape est une simple répartition de l’actif avec la souscription d’une assurance maladies graves temporaire jusqu’à 75 ans assortie d’une garantie de remboursement des primes au rachat. Disons que vous gagnez 250 000 $. Le principe consiste à payer une prime annuelle de 5 000 $ « en échange » d’une protection d’assurance maladies graves de 300 000 $. Si vous tombez malade dans quatre ans, même si vous n’avez versé que 20 000 $ en primes au cours de ces quatre années, vous aurez toujours droit à la totalité des 300 000 $ versés au titre de votre assurance. Cette somme peut servir à payer tout ce dont vous avez besoin pendant votre rétablissement et vous n’aurez pas besoin de puiser dans votre épargne-retraite.
Le meilleur scénario
La question logique suivante est de savoir ce qui se passe si vous ne tombez pas gravement malade. C’est la partie facile. À l’âge cible de la retraite, soit 65 ans, vous disposerez de 125 000 $ en primes perçues au titre de l’assurance maladies graves temporaire jusqu’à 75 ans. À ce moment, vous pourriez cesser de payer les primes, renoncer à la possibilité d’utiliser la protection de 300 000 $ et transférer cette somme de 125 000 $ dans votre portefeuille de retraite – rien de plus facile. Le seul inconvénient de cette assurance, c’est que ce 125 000 $ n’aurait plus la possibilité de générer les intérêts qu’il aurait générés s’il avait été investi dans votre portefeuille habituel. Un petit prix à payer pour bénéficier de la sécurité financière et de la tranquillité d’esprit.
En fin de compte, il importe peu que vous gagniez 30 000 $ ou 1 000 000 $ par an, car la vraie question est de savoir quelle part de votre salaire annuel vous voulez protéger Six mois? Un an? Deux ans? C’est à vous de déterminer vos propres besoins, mais le rôle d’un conseiller est de vous aider à y parvenir.
Pour vous aider à déterminer le montant du revenu en capital dont vous aurez besoin pour votre retraite, utilisez ce calculateur convivial : Capital requis pour le revenu.
Ces derniers temps, nous avons tous remarqué que notre portefeuille était moins garni qu’à l’habitude. Avec l’épicerie, l’essence et le coût des logements, les factures ne cessent d’augmenter. Le terme « inflation » refait souvent surface. En quoi consiste l’inflation et quelle est son incidence sur les taux d’intérêt et les placements?
Taux d’intérêt et inflation
L’inflation se définit comme l’augmentation générale et progressive des prix des biens et des services dans une économie. Lorsque les prix augmentent, chaque unité monétaire permet d’acheter moins de biens et de services. La politique monétaire vise à stabiliser le taux d’inflation au sein d’une économie en contrôlant la quantité d’argent injecté dans le système économique et la fixation des taux. Nous ne discuterons pas de quelle façon l’argent entre dans l’économie. Nous examinerons plutôt la relation entre les taux d’intérêt et le taux d’inflation.
Lorsque les taux d’intérêt sont bas, l’argent est bon marché. Les particuliers emprunteront davantage pour dépenser et investir, tandis que les entreprises le feront afin d’investir dans la croissance de leurs activités, de restructurer leurs dettes actuelles et de racheter des actions. En fait, un rachat d’actions peut entraîner l’augmentation du prix de ces dernières. Quand l’argent est bon marché, les sociétés bien établies empruntent pour racheter leurs propres actions sur le marché libre. De ce fait, elles réduisent le nombre d’actions disponibles et augmentent la valeur de chaque action restante, mais la capitalisation boursière reste la même.
Par contre, lorsque les taux d’intérêt sont élevés, les particuliers empruntent moins et épargnent davantage. Les entreprises font de même et investissent moins dans la croissance de leurs activités. C’est pourquoi des taux d’intérêt faibles stimulent l’économie et la croissance, tandis que des taux d’intérêt élevés étouffent la croissance et stabilisent (ou contractent) l’économie.
Vous vous demandez peut-être pourquoi les taux d’intérêt augmentent s’ils favorisent la croissance lorsqu’ils sont bas. La réponse? L’inflation. Plus l’argent est bon marché, plus il y en a en circulation, ce qui se traduit par une réduction du pouvoir d’achat. Plus il y a d’argent dans une économie, moins cet argent a de valeur. Si nous maintenons des taux d’intérêt faibles pour stimuler l’économie, nous pouvons perdre le contrôle sur l’inflation. Si nous maintenons des taux élevés pour freiner l’inflation, nous étouffons la croissance. Il s’agit d’un équilibre délicat et d’une bataille constante entre les taux d’intérêt et l’inflation.
Voici un exemple : si un taux d’intérêt est, par exemple, de 5 %, mais que l’inflation est de 3 %, le taux d’intérêtréel n’est que de 2 % (5-3=2). Le taux réel cherche à rationaliser le coût de l’argent et la hausse des prix. Voyons les choses sous un autre angle : supposons qu’avec 100 $, vous pouvez acheter 100 pommes. Supposons maintenant qu’il n’y a aucune inflation et que vous avez investi les 100 $ à un taux d’intérêt de 5 % pendant un an. À la fin de l’année, les 100 $ sont devenus 105 $, et vous avez maintenant la capacité d’acheter 105 pommes plutôt que 100. Examinons maintenant la même situation, mais supposons que le prix des pommes subit une inflation de 5 %. Les 100 $ investis à 5 % pendant un an donneront toujours 105 $ à la fin de l’année. Mais si le prix des pommes a augmenté de 5 %, donc de 1,00 $ à 1,05 $, vous pourrez acheter seulement 100 pommes. L’argent en tant que tel a connu une croissance de 5 % (de 100 à 105), mais vous ne pouvez pas acheter plus de pommes à la fin de l’année, car leur prix a également augmenté. Nous pouvons ainsi constater que l’inflation réduit le pouvoir d’achat.
L’objectif de la banque centrale, par l’intermédiaire de la politique monétaire et budgétaire, est de viser un taux réel qui favorise la croissance tout en maintenant l’inflation sous contrôle.
Que signifie l’inflation pour le marché boursier?
D’une manière générale, le marché boursier peut être divisé en deux catégories : valeur et croissance. Les actions de croissance sont généralement celles de nouvelles entreprises à croissance rapide qui ne sont peut-être pas encore rentables. Ces entreprises ont besoin de liquidités pour se développer, mais il devient plus difficile d’en obtenir lorsque le coût d’emprunt augmente. Une action de valeur est une action d’une entreprise dont les flux de trésorerie actuels sont importants et qui n’emprunte pas dans le but de se développer autant qu’une société en croissance. Lorsque l’on calcule la valeur d’une action au moyen de la méthode des flux de trésorerie actualisés (en période d’augmentation des taux), les actions de croissance sont davantage touchées que les actions de valeur. C’est pourquoi les actions technologiques et de croissance se sont effondrées ces derniers mois, et les actions de valeur comme les entreprises d’énergie, d’infrastructures et d’assurance et les banques ont remonté la pente. De plus, les banques et les compagnies d’assurance bénéficient de l’augmentation de la marge de taux d’intérêt – l’écart entre ce qu’elles paient pour les dépôts et ce qu’elles gagnent en les investissant. Avec la hausse des taux, cet écart pourrait augmenter, en théorie.
Que signifie l’inflation pour le marché obligataire?
Encore une fois, de façon générale, l’inflation peut avoir une incidence négative sur les obligations et les autres placements à revenu fixe. La méthode pour évaluer la valeur d’une obligation (semblable à celle des flux de trésorerie actualisés discutée précédemment) consiste à actualiser les flux de trésorerie au taux en vigueur. Lorsque les taux augmentent, le prix des obligations diminue. Il existe donc une relation inverse entre le prix d’une obligation et son rendement. Une autre façon de voir les choses : quand les taux d’intérêt augmentent, les paiements d’intérêt provenant de titres à revenu fixe sont moins concurrentiels que les nouvelles obligations au taux plus élevé, de sorte que le prix des obligations existantes au taux précédent, moins élevé, diminue.
Fondamentalement, lorsque l’inflation augmente, les taux doivent aussi augmenter. Lorsque les taux augmentent, les obligations existantes perdent de la valeur.
Gardez à l’esprit que les renseignements contenus dans le présent article sont abordés d’un point de vue théorique. De nombreuses variables entrent en jeu, et les titres ne se comportent pas tous de la même façon. L’objectif consiste à illustrer des concepts économiques généraux dans un vase clos, et non à recommander un titre, une catégorie d’actif ou une stratégie de placement en particulier. Travailler avec un conseiller pour bâtir un portefeuille hautement diversifié en fonction de votre tolérance au risque et de votre horizon de placement peut vous aider à obtenir le rendement souhaité. En demandant l’avis d’un conseiller, les épargnants peuvent potentiellement atténuer et gérer les effets des hauts et des bas du marché, qu’il s’agisse d’une hausse de l’inflation, de conflits politiques, de guerres, de sanctions, etc., et se concentrer sur leurs objectifs financiers.
Pour en apprendre davantage sur l’inflation et son incidence sur vos placements, communiquez avec nous!
Comment les assureurs évaluent-ils le risque pour différents types de protection?
Lorsque vous souscrivez une assurance vie, l’assureur verse des prestations en cas de décès, tandis que dans le cas d’un produit de prestations du vivant, il verse des prestations en cas d’invalidité ou de maladie. L’analyse de votre risque par la compagnie d’assurance et l’incidence de cette analyse sur la prime que vous payez dépendent du type de produit que vous choisissez. Voyons comment un tarificateur d’assurance peut évaluer votre risque pour différents types de couverture…
Assurance vie
Dans le cas de l’assurance vie, la perspective envisagée à long terme par le tarificateur pour évaluer votre risque est la fin de vie ou le décès. Comment la compilation de renseignements d’ordre médical et financier et de renseignements sur le mode de vie influe-t-elle sur la détermination de la longévité? En 2020, l’espérance de vie moyenne au Canada était de 80 ans pour les hommes et de 84 ans pour les femmes, soit une moyenne combinée de 82 ans (1). En 1981, l’espérance de vie moyenne était de 75,5 ans (2). En conséquence, les primes d’assurance vie ayant chuté, la couverture n’a jamais été aussi abordable, surtout pour les jeunes en bonne santé et non fumeurs. Du fait de l’introduction d’applications d’assurance vie intelligentes utilisant l’intelligence artificielle, des algorithmes sensibles au risque et l’augmentation des limites sans prélèvements, l’achat d’une assurance vie n’a jamais été aussi facile.
Assurance invalidité
La protection que procure l’assurance invalidité est assortie d’une dynamique différente. Le point déterminant de la tarification porte sur la maladie, appelée morbidité, et son incidence sur la capacité à travailler. Par conséquent, toute affection susceptible de limiter ou d’empêcher cette capacité, par définition invalidante, revêt une grande importance pour la tarification. C’est le cas même si cette affection ne met pas la vie de l’assuré en danger et n’est pas nécessairement pertinente pour la tarification de l’assurance vie. Par ailleurs, l’assuré a la possibilité de présenter plusieurs demandes de règlement pendant la durée de sa couverture. Pour gérer la tarification axée sur la morbidité et la possibilité de demandes de règlement multiples, les tarificateurs de l’assurance invalidité ont recours à des exclusions spécifiques en matière d’invalidité, allongent les périodes d’attente pour les prestations ou limitent les périodes de paiement des prestations, selon les cas. Ainsi, les assureurs peuvent proposer une assurance invalidité à un plus grand nombre de clients, même s’il s’agit d’un produit modifié.
Assurance contre les maladies graves
Ni la mort ni l’invalidité ne sont prises en considération dans le cas de l’assurance contre les maladies graves. En effet, il suffit que l’on diagnostique chez la personne assurée une maladie couverte pour que cette personne puisse, après une brève période de survie, déposer une demande de règlement. La tarification est basée sur l’incidence de la maladie, définie comme étant la probabilité d’apparition d’un problème de santé donné. Par exemple, dans le cas d’un infarctus du myocarde (crise cardiaque), le survivant peut reprendre le travail parfois quelques semaines ou quelques mois seulement après le diagnostic et bénéficier néanmoins pleinement de la couverture de la police.
Comme le point déterminant est un simple diagnostic, la tarification de l’assurance contre les maladies graves exige que l’on accorde une attention particulière aux facteurs de risque et aux antécédents familiaux. Le tabagisme, l’hypertension artérielle et les habitudes de vie sont examinés avec une attention particulière. Les antécédents familiaux qui peuvent faire redouter une prédisposition à une ou plusieurs maladies couvertes sont d’une importance capitale, surtout depuis l’introduction de la loi sur la non-discrimination génétique (Genetic Non-Discrimination Act ou GNA) de 2017, qui interdit notamment aux assureurs d’utiliser les résultats des tests génétiques sans l’autorisation expresse du client.
Exemple d’application
Prenons un trouble de l’humeur, comme la dépression, et comparons la façon dont il pourrait être considéré du point de vue de la tarification de l’assurance vie et de prestations du vivant. En fonction de sa gravité, la dépression peut être une maladie grave, affectant tous les aspects de la vie. Parmi les conséquences les plus catastrophiques, on trouve le suicide, qui peut être l’événement déclencheur d’une demande de règlement d’assurance vie. La tarification de l’assurance invalidité met l’accent sur la capacité de travailler. On estime à 12 milliards le nombre de journées de travail perdues chaque année dans le monde en raison de la dépression (3). Au Canada, environ 500 000 personnes s’absentent du travail chaque semaine en raison de problèmes de santé mentale (4). Ces chiffres plaident en faveur d’une approche particulièrement prudente de tarification de l’assurance invalidité. Comme la possibilité de demandes de règlement multiples et d’absences prolongées du travail plane sur toute demande d’assurance invalidité dans laquelle il est fait état d’antécédents de dépression ou d’autres troubles de l’humeur, le tarificateur d’assurance en tient compte au moment d’évaluer le risque et d’établir le montant de la prime.
Les assureurs n’utilisent pas d’approche unique qui leur permettrait d’évaluer le risque aussi bien pour une assurance vie que pour des prestations du vivant. Discutez avec votre conseiller de vos besoins en matière de couverture et de la manière dont un assureur pourrait évaluer votre risque pour un type de protection particulier.
Précieux outils de planification financière, les fonds distincts présentent notamment de nombreux avantages pour la planification successorale. En effet, ils combinent les meilleures caractéristiques des fonds communs de placement et les attributs d’une police d’assurance. L’un de ces attributs de l’assurance, très important, est la garantie du capital décès, qui garantit qu’un pourcentage précis de la valeur de votre placement sera versé directement à vos bénéficiaires à votre décès. Ce capital décès peut même éviter entièrement l’homologation, ce qui simplifie le processus de règlement de la succession et facilite la transmission de vos placements à vos proches. Les fonds distincts doivent garantir au moins 75 % du capital décès, mais la garantie peut aller jusqu’à 100 %.
La garantie du capital décès ajoute également un niveau de sécurité intégré qui n’est pas offert par les fonds communs de placement et qui peut être de plus en plus utile si vous êtes à la retraite ou vous en approchez. Parallèlement, les fonds distincts vous permettent de placer votre épargne de façon à obtenir un rendement potentiellement plus élevé que les instruments garantis, comme les CPG. La garantie du capital décès constitue une sorte de filet de sécurité qui procure un élément de protection contre le risque de marché au sein de ces fonds.
Une autre caractéristique qui touche la garantie du capital décès et met en lumière les avantages des fonds distincts est la réinitialisation de la garantie. Certains contrats de fonds distincts vous donnent la possibilité d’exercer une réinitialisation de la garantie lorsque la valeur marchande de votre compte de placement est supérieure à la valeur actuelle de la garantie du capital décès. En procédant à la réinitialisation, votre garantie du capital décès sera majorée à la valeur marchande actuelle. Cette caractéristique est certainement très avantageuse, mais il ne faut pas oublier que les réinitialisations de garantie sont généralement limitées à une ou deux par année civile.
Voici deux exemples pour illustrer la valeur de la garantie du capital décès :
Exemple 1 : Vous ouvrez un compte de fonds distincts avec un dépôt initial de 100 000 $ et le contrat comprend une garantie du capital décès de 100 %. Cependant, une correction du marché a fait chuter la valeur de votre placement, qui s’élève désormais à 92 000 $. Comme votre contrat prévoit une garantie du capital décès de 100 %, à votre décès, votre compagnie d’assurance appliquera un « complément » à votre compte et votre bénéficiaire recevra la totalité du capital décès de 100 000 $, soit la valeur totale de votre placement initial.
Exemple 2 : Vous ouvrez un compte de fonds distincts avec un dépôt initial de 100 000 $ et le contrat comprend une garantie du capital décès de 100 %. La valeur marchande du placement passe à 108 000 $ après six mois, vous optez donc pour une réinitialisation de la garantie. Cela portera la valeur de la garantie du capital décès à 108 000 $. Toutefois, à votre décès, la valeur marchande de votre placement a baissé à 103 000 $. Quel que soit le marché, votre bénéficiaire recevra le montant plus élevé correspondant à la valeur marchande actuelle bonifiée par la garantie du capital décès, soit 108 000 $.
Cela dit, il est important de retenir que certaines opérations sur fonds distincts ont une incidence sur la garantie du capital décès. Par exemple, les dépôts additionnels dans une police augmentent la garantie du capital décès, tandis que les rachats effectués sur une police la réduisent – souvent de manière proportionnelle. Toutefois, à votre décès, votre bénéficiaire touchera la somme la plus élevée entre la valeur de la garantie et la valeur marchande actuelle. Une caractéristique des plus rassurantes, quoi.
Lorsque l’on contemple la planification de la succession, il est prudent de compter la garantie du capital décès des fonds distincts comme une option valable et viable. C’est définitivement une solution à explorer lorsque vous vous demandez comment placer votre épargne-retraite.
Les villes ont besoin de revenus pour payer leurs employés et offrir des services à leurs citoyens. La principale façon pour elles de les obtenir et de les accroître est par le biais des impôts fonciers. Elles rivalisent donc d’imagination pour attirer de nouveaux résidents. Les moyens sont variés et parfois imaginatifs. Les gouvernements provinciaux et fédéraux offrent aussi des programmes d’accès à la propriété. Cela se fait toutefois dans une autre optique, soit celle de stimuler l’économie par le biais notamment de la construction résidentielle. Dans le cadre de ce texte, l’accent a été sur les programmes d’accès à la propriété neuve. Examinons donc ce qui existe.
Les aides gouvernementales
Les aides gouvernementales sont de deux types :
Incitatifs fiscaux (ex. : RAP, crédit d’impôt);
Aide financière permettant de réduire le prix d’achat;
Remboursement d’une partie de la prime d’assurance SCHL;
Incitatif à l’achat d’une maison écoénergétique.
Programmes fédéraux
Incitatif à l’achat d’une première propriété
L’incitatif vient en aide aux premiers acheteurs d’une habitation. Une enveloppe budgétaire de 1,25 milliard sur trois ans est prévue à cet effet à compter de l’année 2019-2020. La plupart des types d’habitations sont admissibles. Pour les habitations multifamiliales, le nombre de logements est limité à 4. Il y a quelques critères à respecter pour être admissible à cette mesure. L’acheteur doit disposer de la mise de fonds requise qui correspond à 5 % du prix de vente de la maison. Le revenu admissible des acheteurs ne doit pas dépasser 120 000 $ et l’emprunt total doit être limité à quatre fois le revenu admissible. Si ces critères sont respectés, la Société canadienne d’hypothèque et de logement (SCHL) vous offrira un prêt hypothécaire avec participation de 5 ou de 10 % pour l’achat d’une propriété neuve.
Pour bien comprendre cette mesure, prenons l’exemple d’une maison dont le prix de vente est de 400 000 $. Dans le cadre de ce programme, l’acheteur peut demander un montant de 40 000 $ (qui correspond à 10 % du prix de l’habitation) sous forme de prêt hypothécaire à la SCHL. De son côté, l’acheteur verse une mise de fonds de 5 % (soit 20 000 $). Grâce à cela, le montant de l’hypothèque assurée diminue à 340 000 $. Son coût financier mensuel sera donc réduit à 1 745 $, ce qui représente une économie de 228 $ par mois en comparaison avec une hypothèque d’une maison de 400 000 $ qui ne bénéficierait pas de cette mesure (en supposant que le taux d’intérêt est de 3,5 % et que l’amortissement s’étale sur 25 ans).
Au bout de 25 ans ou au moment de la vente de la maison, vous devrez toutefois rembourser l’incitatif. Si on revient avec l’exemple précédent où l’incitatif reçu est de 40 000 $ (soit 10 % du prix de vente), vous devrez rembourser 10 % de la nouvelle valeur de la maison au moment de la vente ou après 25 ans. Si la maison vaut alors 500 000 $, le remboursement sera de 50 000 $. La même méthode de calcul s’applique dans le cas d’un incitatif de 5 %.
Régime d’accès à la propriété (RAP)
Pour s’ajuster à la hausse croissante des biens immobiliers, le gouvernement augmente le montant maximal du retrait dans le cadre d’un RAP de 25 000 à 35 000 $. Ce régime fonctionne ainsi : il permet à chaque contribuable de retirer jusqu’à 35 000 $ de leur régime d’épargne-retraite (REER) dans le but d’acquérir une première propriété. L’argent servira à la mise de fonds. Contrairement à un retrait d’un REER, le retrait RAP n’est pas ajouté au revenu de la personne. Le bénéficiaire a toutefois une obligation de remboursement et il doit commencer à le faire dans la deuxième année suivant le retrait de ses REER. Il dispose de 15 ans pour réinjecter tous les fonds retirés dans son REER. Et cela sans intérêt. Ce programme est aussi ouvert aux autoconstructeurs sous certaines conditions.
Un couple qui acquiert une maison ensemble peut aussi bénéficier de cette mesure. Cela signifie qu’ils pourront retirer 35 000 $ dans chacun de leur REER, ce qui leur fera une aide à la mise de fonds de 70 000 $.
Dans le cadre du budget 2019, la mesure est élargie aux couples séparés ou divorcés. Ils sont dorénavant autorisés à participer au régime afin de leur permettre de demeurer propriétaires. À cette fin, ils ne sont pas tenus d’être premiers acheteurs.
La SCHL offre un remboursement de la prime d’assurance de 15 % à l’achat d’une habitation (qu’il s’agisse d’une première accession ou non) homologuée Novoclimat, Energy Star, LEED (de tout niveau certifié, argent, or et platine) et Built Green. Si l’habitation a été construite selon la norme R-2000, le remboursement de la prime est alors de 25 %. Les maisons écoénergétiques non construites selon les normes de construction mentionnées ci-haut peuvent aussi être admissibles, mais elles doivent être évaluées, au préalable, par un conseiller en énergie agréé de Ressources naturelles Canada. Ces maisons doivent avoir une cote Energuide de 82 à 85 pour obtenir un remboursement de prime de 15 % et une cote de 86 à 100 pour un remboursement de 25 %.
Un logement acheté en copropriété peut aussi bénéficier d’un remboursement de 15 % de la prime d’assurance si le bâtiment dans lequel se trouve le logement respecte la norme LEED Canada pour les
nouvelles constructions (certifié, argent, or et platine). Un logement dans un immeuble en copropriété peut aussi bénéficier d’un remboursement de 15 % de sa prime d’assurance s’il atteint une efficacité énergétique supérieure de 20 % à celle exigée par le Code de bâtiment de la province. Le remboursement pourrait être de 25 % pour un logement qui se trouve dans un immeuble dont l’efficacité énergétique est supérieure de 40 % aux exigences du Code du bâtiment du Québec.
Crédit d’impôt non remboursable fédéral
À la ligne 369 de la déclaration d’impôt fédéral, vous pouvez demander un montant de 5000 $ s’il s’agit de votre première résidence en tant que propriétaire. L’Agence du revenu du Canada considère une première résidence si vous n’avez pas habité au cours de l’année de l’acquisition ou des 4 années précédentes, dans une autre habitation dont vous ou votre époux ou conjoint de fait étiez propriétaires. La plupart des habitations sont admissibles : maisons unifamiliales; maisons semi-détachées; maisons en rangées, maisons mobiles; logements en copropriété et appartements dans un duplex, un triplex, un quadruplex ou un immeuble. Enfin, une part dans une coopérative d’habitation (part comme propriétaire) est aussi admissible.
Programmes québécois
Programme Novoclimat
Transition énergétique Québec (TEQ) offre une aide financière de 2000 $ pour tout propriétaire d’une première maison homologuée Novoclimat. S’il s’agit d’un ménage qui accède à la propriété pour la première fois, une aide additionnelle de 2 000 $ est accordée. Ce qui porte l’aide totale à 4 000 $. Comme autre avantage, la SCHL offre une remise de 15 % sur la prime d’assurance à l’achat d’une maison Novoclimat (que la personne soit premier propriétaire ou non). Enfin, des rabais sur les taux hypothécaires sont offerts par certaines institutions financières. Ces maisons écoénergétiques permettent des économies de 25 % sur les coûts de chauffage.
Note : le programme Novoclimat est administré jusqu’à aujourd’hui par l’organisme Transition énergétique Québec. Or, le projet de loi 44, présenté par la CAQ à l’automne 2019, prévoit l’abolition de cet organisme et le transfert de ses responsabilités au ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles. Ce transfert de responsabilité pourrait amener des changements au programme Novoclimat. C’est donc à suivre.
Crédit d’impôt provincial
Dans le budget 2018, le gouvernement du Québec offre un crédit d’impôt pouvant s’élever jusqu’à 750 $ pour l’achat d’une première propriété. Cette mesure est en vigueur à compter du 1er janvier 2018 et elle est applicable à l’achat d’une résidence principale (unifamiliale, condo, maison en rangée ou jumelée).
Programmes gérés par les municipalités
Certaines grandes villes du Québec (Montréal, Québec ) ont des programmes d’accès à la propriété et d’autres villes de taille moindre. La liste présentée ici n’est pas exhaustive. Certains de ces programmes visent à attirer les familles. Ces programmes se présentent sous diverses formes :
Ce programme mis en place par l’administration Plante en 2018 vise clairement à encourager les familles à s’établir au centre-ville. Pour un couple avec au moins un enfant de moins de 18 ans, la Ville offre une aide financière de 15 000 $ à l’achat d’une résidence d’une valeur maximale de 450 000 $ dans l’arrondissement Ville-Marie (centre-ville). Pour une famille qui acquiert une propriété hors centre-ville, la valeur maximale de la propriété est de 400 000 $ et l’aide est de 10 000 $.
Le programme prévoit aussi une aide pour les couples sans enfant et les personnes seules. Pour ces premiers, la valeur maximale de la propriété est établie à 280 000 $ et l’aide à 5 000 $. Pour les personnes seules, l’aide est aussi de 5 000 $ et la valeur d’achat est établie à 225 000 $.
Afin de faciliter l’achat d’habitations répondant à des normes écologiques, la Ville majore le prix d’achat maximal de 2 500 $ lorsque le logement est certifié conforme au programme d’efficacité énergétique Novoclimat, ou de 5 000 $ lorsqu’il est conforme à la certification LEED.
Dans ce cadre de ce programme, les nouveaux acquéreurs peuvent aussi recevoir un remboursement des droits de mutation immobilière (aussi appelé taxe de bienvenue) s’ils font l’achat d’une résidence existante (condo, maison unifamiliale ou un immeuble locatif de 2 à 5 logements). Les acquéreurs doivent également avoir au moins un enfant de moins de 18 ans, un enfant à naître ou en processus d’adoption.
Ce programme a pour objectif de contrer l’exode des résidents (dont beaucoup sont composés de jeunes familles) au profit de la banlieue. Selon l’Institut de la statistique du Québec, l’exode est important : Montréal a perdu 24 000 habitants du 1er juillet 2017 au 1er juillet 2018.
Depuis la mise en place de ce programme en 2018, la valeur des propriétés a toutefois explosé à Montréal. Selon l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec, en septembre 2019, le prix médian a atteint 290 000 $ pour les copropriétés et 555 750 $ pour les plex de deux à cinq logements. Le prix médian pour les maisons unifamiliales est, quant à lui, de 355 000 $.
Accès condo
La Société d’habitation et de développement de Montréal (SHDM) propose aussi le programme appelé Accès Condos. Avec un acompte de 1 000 $, ce programme vous avancera 10 % de la mise de fonds nécessaire à l’achat d’une unité accréditée Accès Condo. Exemple : si vous achetez une unité accréditée de 200 000 $, avec une contribution minimale de 1 000 $, vous aurez alors droit à un crédit d’achat de 20 000 $ (10 %), ce qui ramène le montant de votre hypothèque à 179 000 $. Lors de la revente de votre copropriété, vous devrez toutefois rembourser à la SDHM ce 20 000 $ plus 10 % de la valeur ajoutée associée à la vente. Ainsi, si cette valeur ajoutée est de 40 000 $, le montant à rembourser sera de 4 000 $, ce qui vous laissera tout de même 90 % de cette valeur.
Accès Condo a aussi développé une formule exclusive qui a pour objectif de limiter les risques de spéculation immobilière. Selon cette formule, le crédit d’achat est haussé de 10 à 15 %, mais le montant de l’acompte demeure le même (1000 $). Lors de la revente, copropriétaire devra rembourser le crédit d’achat plus de 15 % de la valeur ajoutée obtenue lors de la transaction. Un premier projet utilisant cette formule a été réalisé dans le quartier Griffintown (projet H3C). Aucun projet futur n’est cependant prévu pour l’instant.
La formule Accès Condo sera offerte pour le Complexe immobilier Frontenac (à Montréal), dont la livraison est prévue pour 2023. L’édifice sera situé à deux pas du métro Frontenac et comprendra un bon pourcentage de logements à deux chambres pour répondre aux besoins des familles.
Programme Accès famille de Québec
Dans la ville de Québec, le programme Accès famille offre une aide financière aux familles admissibles sous forme de prêt sans intérêt ni versement équivalent à 5,5 % de la valeur de l’habitation admissible. Ce prêt (appelé crédit d’accession) doit être utilisé comme mise de fonds pour l’achat de la résidence. Le remboursement survient dans l’une des quatre situations suivantes : au moment de la vente de l’habitation; de sa location; du refinancement du prêt hypothécaire (s’il y a augmentation de la charge) ou à la fin de la période d’amortissement du premier prêt hypothécaire. Le propriétaire devra alors rembourser à la Ville un montant équivalent à 5,5 % de la valeur ajoutée obtenue sur la résidence.
Le programme vise les couples avec enfants et sans enfants et les familles monoparentales. Des critères d’admissibilité s’appliquent pour chacune des catégories. Ainsi, pour les couples sans enfants, la somme de l’âge des conjoints ne doit pas dépasser 70 ans, l’un des deux requérants ne doit pas avoir été propriétaire au cours des cinq dernières années, le revenu brut du ménage ne doit pas dépasser 120 000 $ et enfin, l’habitation admissible doit être utilisée comme résidence principale.
Pour les couples avec enfants, les critères sont les mêmes que les couples sans enfants en excluant le critère de la somme de l’âge des conjoints. S’ajoute toutefois un critère concernant le ou les enfants. Le couple doit avoir la garde de l’enfant (ou des enfants) au moins 40 % du temps ou avoir un enfant à naître.
Pour les familles monoparentales, le revenu total brut maximal doit être de 120 000 $ et la cheffe de famille (ou le chef) doit utiliser l’habitation admissible comme résidence principale. Enfin, le critère concernant les enfants est le même que pour les couples avec enfants.
Des critères existent aussi pour les habitations admissibles au programme. Elles doivent être neuves et situées sur le territoire de la ville de Québec. Elles doivent aussi avoir un coût d’acquisition égal ou inférieur à 300 000 $, taxes et ristournes incluses. Elles doivent enfin être composées de deux chambres à coucher et disposer d’un minimum d’espace de rangement.
Gatineau : acquisition d’une propriété sur une partie du territoire de l’île de Hull
Pour ce programme de subvention se terminant le 31 décembre 2019 (ou jusqu’à épuisement de l’enveloppe budgétaire), la Ville de Gatineau offre une subvention aux premiers acheteurs ou aux familles dans des secteurs déterminés de Hull. Le montant s’élève à 5000 $ pour un premier acquéreur ou 7500 $ pour une famille. Des conditions s’appliquent cependant. Le premier acheteur d’un bâtiment ou d’un logement doit faire la preuve qu’il n’a pas été propriétaire d’un logement ou d’un bâtiment comportant au moins un logement au cours des cinq dernières années. Pour une famille, elle doit être composée d’au moins un enfant âgé de moins de 18 ans. Les bâtiments de quatre logements et plus ne sont toutefois pas admissibles au programme.
Crédit de taxes -Ville de Sainte-Hyacinthe
À partir du 1er avril 2019, il est possible d’obtenir un crédit de taxes pour une période de deux ans si vous avez acquis dans cette ville une résidence neuve et ce, que ce soit votre première propriété ou non. Le crédit est accordé à partir de la date de fin des travaux. L’un des principaux critères pour l’obtenir concerne les travaux de construction. Ils doivent avoir permis de hausser l’évaluation foncière d’au moins 50 000 $. Les unifamiliales, les duplex, triplex, habitations multilogement de 4 unités et plus et les condos sont admissibles. Un crédit supplémentaire est offert aux habitations certifiées LEED. Il varie selon le niveau de certification. Pour un bâtiment ayant obtenu l’homologation de premier niveau « certifié », le crédit de taxes est prolongé de 6 mois; pour le niveau Argent, la prolongation est de 12 mois; pour le niveau Or, 18 mois et pour le niveau Platine, 24 mois. Le secteur centre-ville de Saint-Hyacinthe est exclu de cette mesure puisqu’un crédit de taxes de 60 mois y est déjà offert.
Crédit de taxes foncières – municipalité de Louiseville
Afin d’attirer de nouveaux résidants, la municipalité de Louiseville offre donc un généreux crédit de taxes pour les nouveaux acquéreurs et les nouvelles constructions. Ils sont de deux types. Le permis de construction doit être délivré entre le 1er janvier 2018 et le 31 décembre 2020. Le premier crédit concerne les nouvelles résidences d’un logement et celles comptant de 2 à 24 logements, en copropriété. Le crédit de taxes est de 100 % les deux premières années et de 50 % la troisième année. Le deuxième type de crédit concerne la construction neuve ou l’agrandissement d’un immeuble de 25 logements et plus en copropriété ou en mode locatif. Le bâtiment doit être construit à l’intérieur d’un secteur identifié par règlement. Le crédit s’applique sur 100 % de l’augmentation des taxes foncières résultant de la réévaluation à la hausse du bâtiment et cela durant trois ans. Aux années 4 et 5, le crédit baisse à 50 % selon la même méthode de calcul.
Crédit de taxes foncières- Ville de Nicolet
Dans trois secteurs en revitalisation visés de Nicolet (Centre-ville, Haut de la ville et Port Saint-François), les acquéreurs de toute habitation neuve, construite sur un terrain vacant, peuvent avoir accès à un crédit de taxes foncières. Le programme se termine le 31 décembre 2021. Le crédit correspond à 100 % de la taxe foncière calculée sur la valeur ajoutée suite à la construction du bâtiment principal. Il est offert sur une période de 24 mois et ne doit pas excéder 5 000 $. Un supplément de 700 $ est offert pour tout logement additionnel, en excédent du premier, dans les immeubles de deux logements et plus.
Le crédit est bonifié pour les logements certifiés LEED ou Novoclimat. Il est alors prolongé de trois ans et peut atteindre 7 500 $ pour un logement. Pour les immeubles comprenant deux logements et plus, le programme offre 1 050 $ par logement additionnel en excédent du premier pour les trois années supplémentaires.
Crédit de taxes foncières -Ville d’Huntingdon
Dans le sud-ouest du Québec, la petite ville d’Huntingdon (2 444 habitants en 2016) offre un crédit de taxes foncières durant une période de quatre ans. Cette ville qui a perdu 500 habitants depuis 1991 a clairement pour objectif de freiner cet exode et d’attirer de nouveaux résidents. Le crédit est décroissant : il est de 100 % la première année, 75 % la deuxième, 50 % la troisième et 25 % la quatrième.
Crédit de taxes foncières – Ville de Bécancour
Dans certains secteurs de la municipalité, il est possible d’obtenir un crédit de taxes pour les permis qui ont été délivrés à partir du 1er janvier 2019. Ainsi, pour toute nouvelle construction d’une valeur de 75 000 $ et plus, un crédit de 3 500 $ sera accordé pour les quatre premières années. Il est réparti comme suit : 1 000 $ pour les trois premières années et 500 $ pour la 4e.
Crédit de taxes foncières -Ville de Sorel-Tracy
La Ville de Sorel-Tracy offre un crédit de taxes ‘écolo’. Il est de trois ans pour les constructions neuves qui ont la certification Novoclimat 2,0. Il passe à 5 ans pour les maisons qui obtiennent la certification LEED. Le crédit est applicable à plusieurs types de résidences (un logement et plus). Il est toutefois recommandé de téléphoner au Service de planification et de développement urbain pour en connaître les modalités, 450-780-5600, poste 5690.
Crédit de taxes – Ville de Thetford Mines
La municipalité offre un crédit de taxes pour les nouveaux propriétaires désirant s’établir sur le territoire. L’acquéreur (lui ou sa conjointe) ne doit pas avoir été propriétaire d’une habitation dans la ville au cours des cinq dernières années. Le crédit correspond à 100 % des taxes foncières au cours deux années suivant l’achat. Le programme est toutefois en révision. Pour plus d’information, téléphonez au 418 335-2981, poste 204.
Des liens pour en connaître plus sur les principaux programmes :
Pour en connaître davantage sur l’Incitatif à l’achat d’une première propriété, c’est ici. Sur le Régime d’accession à la propriété, consultez le page Web suivante. Pour tout savoir sur le crédit d’impôt fédéral, c’est ici. Pour le programme Novoclimat, c’est ici. Pour des informations sur le programme Maison Écolo de la SCHL, c’est ici. Pour le programmed’appui à l’acquisition résidentielle de Montréal, c’est ici. Pour le programme Accès Condos géré par la Société d’habitation et de développement de Montréal (SHDM), c’est ici. Sur le programme Accès famille de Québec, cliquez ici. Pour plus de détails sur le programme de remboursement de taxes foncières de Gatineau, cliquez ici. Pour le crédit de taxes offert par la Ville de Sainte-Hyacinthe, consultez le feuillet suivant.
La vie est en constante évolution, tout comme vos besoins en matière d’assurance. Ce dont vous avez besoin aujourd’hui peut être différent de ce dont vous aurez besoin demain. Vos entretiens avec votre conseiller en assurance et vos options d’assurance changeront certainement en fonction de l’étape de votre vie, et s’il est important d’examiner vos besoins actuels, il est tout aussi important d’évaluer ce dont vous aurez besoin à long terme.
Au cours de votre vie, vous aurez deux besoins majeurs en matière d’assurance vie. Le premier concerne la protection du revenu. Cette assurance, que vous êtes plus susceptible de souscrire lorsque vous êtes jeune et que vous donnez beaucoup d’importance à votre carrière, protège vos êtres chers contre tous les risques liés à leur situation financière actuelle. L’idée est de leur permettre de maintenir leur niveau de vie en cas d’imprévu.
Votre deuxième besoin concerne la protection des actifs. Toutefois, au fil des années, cela devient davantage un désir qu’un besoin réel – à savoir, le désir de mettre l’accent sur la constitution d’un patrimoine ainsi que sur la planification successorale et fiscale. Et si vous pouviez répondre à ces deux besoins avec un seul régime d’assurance simple et complet, une assurance temporaire combinée à une assurance permanente qui évolue au fil des étapes de votre vie? Ce type de régime combiné peut répondre à vos besoins actuels et futurs :
1. En garantissant la protection des revenus aujourd’hui et la constitution d’actifs pour le futur.
2. En offrant une protection à court terme pour tout besoin temporaire important.
3. En fixant les taux pour offrir une protection à long terme lorsque vous êtes jeune et en bonne santé.
4. En protégeant tout actif futur qui sera ultérieurement lié à une obligation fiscale.
5. En offrant un capital flexible pouvant être utilisé en cas d’urgence.
Il ne fait aucun doute que vos besoins évolueront au cours de votre vie et, une fois que vous serez plus âgé ou dans une situation financière plus stable, vous pourrez certainement renoncer à votre couverture d’assurance temporaire pour mettre l’accent sur le capital décès permanent et sur la façon de le faire croître au fil du temps.
Oui, parfois, le choix d’un régime d’assurance peut sembler accablant, voire stressant. Il y a tellement d’options d’assurance possibles qu’il devient difficile de trouver la meilleure. En réalité, il n’y a pas de régime parfait. Certains régimes peuvent cependant offrir plus qu’un simple capital décès, en répondant à vos besoins actuels tout en constituant des actifs pour vos besoins futurs. L’avenir est prometteur lorsque vous avez tout ce qu’il vous faut.
Si vous êtes un investisseur, vous savez très bien que l’année 2020 a été marquée par la volatilité des portefeuilles de placements, sans parler de l’incertitude dans la vie en général. Nous espérons maintenant que le pire est derrière nous. Toutefois, nous savons d’expérience que la volatilité des marchés n’a rien de nouveau. Rappelons-nous la bulle technologique de l’an 2000, la crise des prêts à haut risque de 2007-2008 et les turbulences du marché boursier chinois de 2015-2016. Lors de ces événements, les indices ont diminué d’une manière aussi importante, sinon plus, que ce que la pandémie de Covid-19 nous a fait connaître lors du premier trimestre de 2020. Bien sûr, la volatilité du marché peut être extrêmement inquiétante pour vous, en tant qu’épargnant, surtout si vous prenez bientôt votre retraite et que vous comptez sur le fruit de vos placements comme source de revenus.
Les fonds distincts pourraient être la solution à un marché incertain. Il s’agit d’un produit de placement (investi dans un ou plusieurs actifs sous-jacents, comme des fonds communs de placement ou des FNB) combiné à un contrat d’assurance.
Les fonds distincts peuvent être une bonne solution pour les investisseurs préoccupés par la volatilité, les corrections du marché ou les marchés baissiers à long terme (marché où les prix sont en baisse, ce qui encourage la vente), mais qui ne veulent pas renoncer à la possibilité de rendements plus élevés. En offrant une garantie totale ou partielle, les fonds distincts protègent le capital investi tout en offrant la possibilité de profiter des hausses éventuelles. Pendant la durée du contrat de fonds distinct, si la valeur de l’actif sous-jacent augmente, vous (ou votre bénéficiaire en cas de décès) en récoltez les fruits. Toutefois, si à l’échéance du contrat, ou au décès du titulaire du contrat, le marché a baissé, les pertes seront plafonnées ou totalement supprimées, selon les modalités du contrat. Les épargnants peuvent de plus bénéficier d’une garantie du capital décès de 100 % jusqu’à l’âge de 90 ans (sans examen médical). Il n’est donc pas surprenant que la popularité des fonds distincts se soit accrue en 2020.
Les fonds distincts peuvent également vous aider, en tant qu’épargnant, à faire face à la volatilité du marché grâce à l’option de « réinitialisation ». L’option de réinitialisation vous donne la possibilité de cristalliser l’augmentation de la valeur de l’actif sous-jacent. Lorsque vous utilisez cette option au moment où les prix atteignent un sommet, le montant garanti de votre fonds distinct est modifié pour correspondre à la valeur marchande accrue. Cette caractéristique vous permet de profiter des hausses (selon les modalités de l’option de réinitialisation), même si la valeur de l’actif diminue par la suite, pendant la durée du contrat. C’est une option vraiment avantageuse, et soyons francs, tout le monde a besoin d’un peu de positif ces jours-ci.
La situation actuelle – et la perspective de la fin des programmes publics de soutien massif – a fait croître les craintes d’une correction majeure du marché aux niveaux les plus élevés depuis de nombreuses années. La protection offerte par les fonds distincts tombe à point en cette période de bouleversements et d’incertitude. Les marchés boursiers connaîtront toujours des périodes d’incertitude et de risque accru, mais les fonds distincts peuvent offrir le rendement et la sécurité nécessaires pour vous procurer la tranquillité d’esprit dont vous avez besoin et que vous méritez.
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Pourquoi investissons-nous notre argent? L’une des principales raisons est l’intérêt composé – ce qui signifie que l’argent que nous investissons aujourd’hui a la capacité de croître s’il est placé dans les comptes de placements adéquats. Selon ce principe, si nous investissons 100 $ aujourd’hui à un taux d’intérêt annuel de 5 %, ce montant atteindra 105 $ en un an. Si nous réinvestissons ces 105 $ à un taux de 5 %, nous aurons 110,25 $ un an après, et ainsi de suite. Faire gagner plus d’argent à notre épargne est la raison fondamentale pour laquelle nous investissons et, en augmentant notre épargne par des dépôts mensuels préautorisés, nous pouvons contribuer à augmenter notre épargne à une échelle encore plus grande.
Voyons un exemple illustrant le pouvoir des intérêts composés en utilisant un retrait mensuel préautorisé de votre compte bancaire, dans un REER ou un CELI :
Comme vous pouvez le voir dans le tableau ci-dessus, en investissant un montant initial de 10 000 $ et en ajoutant 500 $ par mois (soit 6 000 $ par an) à un taux de rendement de 5 %, le placement a triplé en 40 ans. Pas mal du tout.
Ajoutons un petit quelque chose – essayez d’augmenter vos cotisations de 20, 50 ou 100 $ par mois sur une base annuelle. Comme le coût de la vie augmente de 1 à 2 % chaque année, votre épargne devrait faire de même, car 1 $ de biens aujourd’hui n’aura pas la même valeur dans un an.
Voyons à quoi peut ressembler cette augmentation supplémentaire. Ce tableau illustre les avantages d’une augmentation annuelle de votre épargne, associée au pouvoir des intérêts composés; les résultats sont impressionnants!
Croissance de l’épargne sur 30 ans
Rendement
20 $/mois
50 $/mois
100 $/mois
7%
260 737 $
651 841 $
1 303 683 $
6%
228 119 $
570 298 $
1 140 596 $
5%
200 394 $
500 986 $
1 001 972 $
Suppose que vous augmentez de 20 $/mois, 50 $/mois et 100 $/mois une fois par an pendant 30 ans et que vous avez suffisamment de droits de cotisation au CELI pour les augmentations ci-dessus. (De A Wealth of Common Sense, illustration au 13 novembre 2020)
Dans le scénario ci-dessus, le placement initial est de 6 000 $, soit une cotisation maximale d’un an dans un CELI. En partant de l’hypothèse que vous prévoyez d’augmenter votre dépôt mensuel préautorisé de 20 $ la première année, pour le faire passer à 40 $ par mois la deuxième année, et ainsi de suite, vous pouvez constater qu’en 30 ans, vous épargnerez environ 260 000 $ avec un taux de rendement de 7 %. En augmentant ce dépôt mensuel annuel pour qu’il atteigne 100 $ par mois, vous pouvez épargner jusqu’à 1,3 million $!
Un prêt hypothécaire, les paiements pour la voiture, les frais de scolarité – nous avons tous des dépenses et la retraite peut être différente pour chacun d’entre nous. Une hausse de l’épargne de 1 200 $ par an est un peu élevée et peut ne pas être possible pour tous. Cependant, une épargne de 240 $ par an peut être réalisable! En réalité, la réussite de votre retraite dépend de votre épargne. Si vous commencez à épargner dès aujourd’hui, ne serait-ce qu’un peu chaque année, votre épargne augmentera, ce qui vous donnera quelques dollars supplémentaires à dépenser pendant votre retraite et une tranquillité par rapport à votre sécurité financière.
J’ai récemment lu une analyse approfondie de David Chilton (auteur de The Wealthy Barber) sur une question bien précise : le CELI ou le REER? Elle m’a inspiré à faire aussi cet exercice.
Un des résultats de toutes ces recherches : la création de l’incomparable calculateur CELI vs REER de CI Direct Investing. (Ai-je mentionné que je suis développeur de logiciels?) Je voulais qu’il soit plus facile pour les gens de voir comment ils pouvait tirer de meilleurs résultats de ces diverses options de placement. Autre résultat : J’en sais maintenant plus que jamais sur le fonctionnement des REER et des CELI. Voici le fruit de mes recherches.
CELI contre REER. Quel est le bon choix pour vous?
En fait, la réponse à la question sur le choix entre CELI et le REER repose sur plusieurs facteurs. Cela dit, dans la plupart des cas et pour la plupart des gens, le REER permet d’épargner davantage en vue de la retraite que le CELI.
« D’accord », dites-vous. « Mais alors, pourquoi mettre l’accent sur la notion de en vue de la retraite? »
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Pour commencer, revoyons le fonctionnement du REER. Bien que nous obtenions initialement un allégement fiscal sur les dépôts REER, nous devrons éventuellement payer de l’impôt sur nos retraits REER.
D’autres sommes sont aussi considérées comme un revenu à la retraite, comme les sommes versées par l’État, notamment les prestations du Régime de pensions du Canada (RPC) et de la Sécurité de la vieillesse (SV).
Ajoutez à cela tout autre revenu que vous pourriez recevoir. Les immeubles locatifs, ou encore l’argent provenant de la vente d’articles sur Etsy. Toutes ces sommes sont considérées comme des revenus. Alors notre revenu de retraite imposable peut ressembler à ceci :
REER + RCP + SV + Etsy + autre = Revenu de retraite imposable
Par contre, les retraits effectués sur l’épargne ordinaire (non enregistrée) et le CELI ne sont pas considérés comme un revenu. C’est parce que nous n’avons pas reçu de déduction pour le montant que nous avons déposé. De plus, dans le cas de l’épargne ordinaire, nous avons également payé l’impôt sur les gains (les intérêts que notre argent génère lorsqu’il est bien investi). Le CELI présente un avantage par rapport au compte d’épargne ordinaire, car la croissance est libre d’impôt.
Pourquoi le REER est encore meilleur au bout du compte (même si vous devez payer de l’impôt).
Lorsque vous cotisez à votre REER, vos économies d’impôt (ou remboursement d’impôt) sont calculées au taux d’imposition marginal. Il s’agit du taux d’imposition le plus élevé que vous payez, mais lorsque vous effectuez des retraits, vous pouvez considérer le taux d’imposition sur votre revenu à la retraite comme un taux moyen.
De plus, pendant la période où vous constituez votre épargne, vous aurez probablement un revenu plus élevé (en dollars d’aujourd’hui) que lorsque vous serez à la retraite. En règle générale, vos besoins en revenu de retraite sont inférieurs à 80 % de votre revenu préretraite.
Avant la retraite, vous devez épargner un certain montant en vue de la retraite. Après le départ à la retraite, vous n’avez plus à le faire. De plus, vous aurez sans doute fini de rembourser votre prêt hypothécaire.
Tous ces facteurs pris en compte, le REER sort gagnant. Il faut toutefois que votre taux d’imposition marginal pendant la période d’épargne soit plus élevé que votre taux d’imposition moyen lorsque vous retirez les fonds. Comme je l’ai mentionné précédemment, le REER vous permet de reporter l’impôt jusqu’à la retraite.
Maximiser l’épargne REER pour sortir gagnant
Il y a fort à parier que la maximisation de votre REER est toujours la voie à suivre. (Si c’est déjà le cas, n’hésitez pas à déposer vos économies supplémentaires dans un CELI.)
Bien entendu, une telle question financière ne peut être aussi simple qu’elle ne paraît. Nous devons également tenir compte d’autres facteurs qui ont une incidence sur notre revenu à la retraite.
Par exemple, il y a la récupération des prestations de la Sécurité de la vieillesse (SV), qui commence à s’appliquer lorsque votre revenu après impôt dépasse environ 70 000 $. Cela représente un revenu de retraite avant impôt d’environ 90 000 $.
De plus, les couples peuvent fractionner leurs revenus. Cela équivaut donc à un revenu de retraite global du ménage de 180 000 $ avant le déclenchement de l’impôt de récupération. Un revenu de retraite de 180 000 $ pourrait équivaloir à un revenu préretraite de plus de 225 000 $. C’est vrai si nous supposons un revenu à la retraite de 80 % du revenu préretraite.
Ce n’est pas trop mal. En fait, il se situe parmi le palier supérieur de 5 % des Canadiens sur le plan du revenu. Voyons maintenant d’autres répercussions que pourrait avoir le fait de n’épargner qu’au moyen du REER.
Supposons que vous êtes à l’âge de la retraite (ou près de l’âge de la retraite) et que vous avez assidûment économisé toute votre vie.
Vous caressez aussi le rêve de faire le tour du monde à bord de votre propre voilier de 24 pi.
C’est un achat plutôt important. Si vous puisez dans votre REER, il est fort probable que votre revenu et vos taux d’imposition soient bien au-delà de la normale pour cette année-là.
C’est le scénario parfait pour votre CELI. Vous avez économisé pour l’achat de votre bateau au moyen de votre CELI? Vous pouvez alors puiser dans l’épargne de votre CELI sans augmenter votre revenu.
Comparez le CELI et le REER en utilisant le taux d’imposition marginal sur les sommes supplémentaires que vous auriez dû retirer de votre REER pour payer le bateau.
Maintenant, je pense que nous pouvons répondre à la question initiale de façon plus précise. La voici de nouveau :
« Quand devrais-je utiliser mon CELI plutôt que mon REER? »
Lorsque vous prévoyez épargner en vue d’achats importants (à court ou à long terme).
Si votre revenu actuel (et donc votre taux d’imposition) est bien inférieur à votre revenu futur prévu.
Vous avez l’intention de « vivre pleinement » et d’augmenter considérablement votre style de vie à la retraite.
En ayant de l’argent dans votre CELI, vous pouvez éviter l’impôt sur les dépenses importantes pendant la retraite. Cet argent peut même vous aider à éviter la récupération des prestations de la SV si votre niveau de revenu est suffisamment élevé. Autrement, utilisez votre REER, qui demeure le meilleur compte principal pour l’épargne-retraite de base.