La tarification financière et la cryptomonnaie

La tarification financière et la cryptomonnaie

« L’article suivant fait référence à une opinion et sont uniquement destinées à des fins d’information. Il ne s’agit pas d’un conseil en investissement. Recherchez un professionnel dûment agréé pour obtenir des conseils en matière d’investissement. »

Les jeux d’argent et les investissements en bourse sont tous deux considérés comme des risques spéculatifs. En fait, il fut un temps où certaines personnes utilisaient l’assurance vie comme un risque spéculatif jusqu’à ce que le Life Assurance Act de 1774 cherche à empêcher les demandeurs de souscrire une assurance vie dans le but de parier ou de spéculer sur le capital humain afin de profiter du malheur des autres.

À ce jour, vous ne pouvez pas souscrire d’assurance sur la vie, disons, d’un casse-cou téméraire qui fait des cascades les yeux bandés dans votre quartier autrement tranquille. Bien que vous puissiez vous dire qu’il n’en a pas pour longtemps sur cette terre, et que vous ayez un intérêt légitime dans ses acrobaties, vous ne disposeriez pas de ce que l’on appelle un intérêt assurable.

Intérêt assurable et capacité de payer

La sélection financière, qui a d’abord servi à confirmer le lien entre le demandeur et la personne assurée afin d’évaluer l’intérêt assurable, s’intéresse aujourd’hui également à la capacité du demandeur à payer l’assurance et cherche à éviter une sur assurance, qui s’est avérée augmenter le risque de nombreux événements malheureux où l’assuré est considéré comme valant plus décédé que vivant.

Nombreux sont familiers avec la sélection en santé, qui consiste pour les compagnies d’assurance à se renseigner sur votre état de santé et vos antécédents médicaux afin de déterminer si vous représentez un risque convenable pour une assurance vie. Plus le montant de l’assurance demandée est élevé, plus l’examen des tarificateurs est approfondi.

Éléments d’analyse de votre situation financière

Il en va de même pour votre situation financière. Tout le monde doit remplir les conditions requises pour souscrire une assurance vie, tant sur le plan médical que financier. Même la plus simple des demandes d’assurance est soumise à un certain niveau de sélection financière. En fait, la profession, la valeur nette, le besoin en assurance et l’intérêt assurable sont des éléments essentiels de chaque examen de sélection. Et pour un montant d’assurance vie qui représente, disons, de 1 à 10 fois votre revenu annuel, le fait que vous ayez un emploi et que vous ayez besoin de remplacer votre revenu en cas de décès pour faire face à des obligations financières légitimes peut suffire aux tarificateurs.

Toutefois, si vous demandez un montant d’assurance correspondant à 100 fois votre revenu annuel, il faudra fournir des explications concernant vos finances. Si vous demandez une assurance d’un montant élevé, même pour couvrir les besoins les plus légitimes, les tarificateurs financiers sont tenus de procéder à une analyse relativement approfondie.

Plus le montant de l’assurance demandée est élevé, plus la sélection financière est approfondie, une attention particulière étant accordée aux informations financières fournies, y compris la nature de votre patrimoine net, jusqu’aux types d’investissements et de devises que vous détenez. La volatilité, la spéculation des marchés et les investissements peu réglementés peuvent souvent entraîner une décision de sélection indiquant « nous préférons ne pas participer » ou « nous pouvons seulement offrir un montant d’assurance réduit ».

La cryptomonnaie dans les actifs d’un demandeur d’assurance?

Alors, qu’en est-il de la cryptomonnaie? Qu’en font les tarificateurs financiers de nos jours? La cryptomonnaie, qui demeure relativement nouvelle dans le monde de la finance, a d’abord été perçue par les tarificateurs financiers comme un retour en arrière, à une époque où la réglementation financière était limitée, voire inexistante, et où la spéculation et la volatilité étaient omniprésentes. Dès son apparition, la cryptomonnaie a occasionné de nouvelles préoccupations associées à son attrait potentiel en tant que facilitateur ou conduit d’activités illégales; un facteur inacceptable pour les tarificateurs.

Cependant, plus récemment, le monde financier traditionnel constate que les marchés de la cryptomonnaie et des actions reposent sur un certain nombre de conditions communes telles que l’offre, la demande, la politique monétaire et la géopolitique (1). La volatilité en montagnes russes des actions de cryptomonnaie donne souvent lieu à des articles dans les médias financiers, mais seul le temps nous dira si certaines d’entre elles arriveront chaque fois à résister aux tempêtes économiques avec résilience.

Et dans un avenir proche?

Certains tarificateurs financiers envisagent d’inclure des montants modestes de cryptomonnaie dans l’actif d’une personne si celle-ci a des antécédents financiers solides et plus traditionnels et ne présente aucune autre préoccupation. Le développement de banques numériques mandatées par le gouvernement, connues sous le nom plus officiel de MNBC (monnaie numérique de banque centrale) ou CBDC en anglais, dont plusieurs déjà en activité et en cours d’évaluation ici au Canada, pourrait contribuer à atténuer les préoccupations (2). La réglementation des banques centrales pourrait permettre d’apaiser les inquiétudes liées à la légitimité et même d’apporter une certaine concurrence sur le marché actuel de la cryptomonnaie, ce qui serait très bénéfique en termes de tarification.

Mais pour l’instant, on ne peut que spéculer sur l’avenir de la cryptomonnaie et sur l’impact que des avoirs importants pourraient avoir sur l’éligibilité d’un demandeur d’assurance vie.

Notes et références

1. Sharma, Rakesh. Is There a Cryptocurrency Price Correlation to the Stock Market? Investopedia.com. Le 12 mai 2022.

2. Canadian Foreign Exchange Committee. Central Bank Digital Currency and Stablecoins. Bank of Canada. Juin 2021.

3. L’interconnexion

Impôt fédéral 2022 : Comment payer moins d’impôt?

Impôt fédéral 2022 : Comment payer moins d’impôt?

Le moment est venu de faire le point sur votre impôt à payer en 2022!

Les tranches d’imposition fédérales pour 2022 sont indiquées dans le tableau ci-dessous (elles sont indexées sur l’inflation chaque année). Chaque province a ses propres tranches et ses propres taux d’imposition.

Table d’imposition fédéraleTaux
Jusqu’à 50 197$15,00 %
De 50198$ à 100 392$20,50 %
De 100 393$ à 155 625$26,00 %
De 155 626$ à 221 708$29,00 %
221 709$ et plus33,00 %

Comme vous pouvez le constater, il s’agit d’un taux harmonisé en fonction de votre revenu imposable pour l’année. Vous payez un impôt fédéral de 15 % sur les premiers 50 197 $, puis le taux passe à 20,50 % pour les revenus supérieurs à 50 198 $, et ainsi de suite.

Alors, comment payer moins d’impôt?

Types de revenus

En premier lieu, vous pouvez tenir compte des types de revenus que vous recevez : certains sont plus avantageux que d’autres d’un point de vue fiscal. Si vous réalisez des gains en capital, seuls 50 % de ces gains seront inclus dans votre revenu imposable, tandis que vos revenus d’emploi et de placement seront entièrement imposés, tout comme les sommes retirées de votre REER ou de votre FERR. Les dividendes font l’objet d’un taux d’imposition privilégié par l’entremise du crédit d’impôt pour dividendes. On en trouve deux types : les dividendes déterminés et non déterminés. Les dividendes non déterminés sont imposés à un taux plus élevé que les dividendes déterminés. Habituellement, les dividendes qui sont versés dans votre portefeuille de placements sont déterminés (ils proviennent de titres cotés en bourse).

Types de dépenses admissibles

En deuxième lieu, certaines dépenses peuvent être déduites de votre revenu et certains crédits d’impôt peuvent alléger votre dette fiscale. Les déductions sont moins importantes pour les salariés que pour les travailleurs autonomes. Les déductions les plus courantes concernent les cotisations à un REER, les frais de garde d’enfants, les pertes en capital et les frais liés aux placements. Les crédits les plus courants sont pour les frais médicaux, les dons de charité et les frais de scolarité.

Bien sûr, vous pouvez faire des économies d’impôt à plus long terme, notamment en investissant dans un compte d’épargne libre d’impôt (CELI) ou un régime enregistré d’épargne-études (REEE). Même si ces deux solutions ne donnent pas lieu à des déductions sur votre déclaration de revenus, les gains réalisés dans ces régimes ne sont pas imposables tant qu’ils y demeurent. Pour le CELI, il n’y a aucun impôt à payer en cas de retrait. Dans le cas du REEE, les fonds sont imposables pour l’étudiant qui les reçoit.

Joyeux Temps des Fêtes!

Joyeux Temps des Fêtes!

Toute l’équipe de S’informer pour mieux investir vous souhaite un Joyeux Temps de fêtes!

Que cette période vous permette de prendre un moment de répit avec vos proches.



Bonne Santé et prospérité financière!

Il n’est jamais trop tôt pour assurer vos enfants ou vos petits-enfants

Il n’est jamais trop tôt pour assurer vos enfants ou vos petits-enfants

En tant que parent ou grand-parent, vous vous efforcez d’assurer la sécurité de votre enfant, mais avez-vous pensé à sa sécurité financière?

Un excellent départ

De nombreux parents comptent uniquement sur leur régime enregistré d’épargne-études (REEE), ce qui est un bon début. Cependant, l’assurance pour enfants peut être un excellent complément à la sécurité financière de votre enfant, car elle combine l’épargne et la gestion des risques en une seule police. En raison du jeune âge de votre enfant et de son état de santé relativement bon, l’assurance pour enfants peut être très abordable; même un petit montant de prime peut générer des placements supplémentaires dans une police d’assurance vie permanente. De plus, la souscription d’une police d’assurance vie pour votre enfant lorsqu’il est jeune permettra de préserver son assurabilité toute sa vie. Il pourra ainsi souscrire facilement une assurance supplémentaire à l’âge adulte lorsqu’il voudra assurer le bien-être financier de sa propre famille.

Planifier l’avenir

Nous ne pouvons pas prévoir l’avenir. La santé, le style de vie et les choix de carrière de votre enfant plus tard dans sa vie pourraient le rendre non assurable ou l’assujettir à des primes plus élevées, mais en fixant très tôt les taux d’assurance pour la protection souscrite pendant l’enfance et en établissant son état de santé avant ses futures souscriptions d’assurance facultative, vous pouvez éliminer complètement ces obstacles et lui fournir une protection à vie. Lorsque votre enfant deviendra adulte, il pourra devenir propriétaire de la police et de toutes ses garanties, y compris les valeurs de rachat et les options de souscription d’assurance futures, et prendre en charge le paiement des primes restantes. De nombreuses assurances pour enfants offrent même des options de paiement rapide, ce qui vous donne la possibilité de payer entièrement les primes avant de transmettre la police à votre enfant.

Investir dans leur avenir

L’assurance vie permanente avec valeur de rachat et l’assurance maladies graves avec remboursement des primes sont les deux couvertures pour enfants les plus courantes que vous et votre conseiller pouvez envisager. Il n’est pas non plus nécessaire que les montants soient élevés; l’assurance peut être établie en fonction de votre budget. De plus, en raison des exigences minimales de tarification, les assurances pour enfants sont généralement faciles à mettre en place et rapides à régler.

La valeur de rachat de l’assurance vie ou le remboursement des primes de l’assurance maladies graves peuvent également être utilisés par votre enfant pour l’aider à financer ses études universitaires ou comme mise de fonds pour sa première maison – l’assurance pour enfants n’est pas limitée aux études postsecondaires comme dans le cas d’un REEE, ce qui en fait un excellent complément à la sécurité financière de votre enfant.

Assurance-vie : Comment la choisir quand on est jeune?

Assurance-vie : Comment la choisir quand on est jeune?

Vous avez déjà une assurance-vie? Vous n’en avez pas ? Alors comment choisir une assurance-vie quand on est jeune?

Si vous répondez oui à ces deux questions, bravo! Toutefois, il faut savoir que la plupart des gens sous-estiment le montant d’argent requis pour assurer la sécurité financière de leur famille en cas de décès. Évidemment, la souscription d’une police d’assurance-vie n’est pas l’achat le plus festif qui vous procurera des heures de plaisir, non! Mais il est certainement plus que nécessaire à évaluer. Voici quelques pistes auxquelles il faut réfléchir lorsqu’on envisage le choix d’une police d’assurance-vie.

1ère situation: Je suis jeune, je n’ai pas d’enfants, je n’ai pas besoin d’une assurance-vie tout de suite.

Comme vous le savez sans doute, il existe une relation avec votre âge, votre état de santé, votre mode de vie et les primes d’assurance-vie. Plus vous êtes jeunes et en bonne santé, plus vos primes seront basses. Cela vaut la peine de prendre des informations sur les différents types de régimes d’assurance abordables et souples et qui vous protégeront contre les inévitables aléas de la vie.

2eme situation : J’ai une excellente assurance temporaire.

L’assurance temporaire est bien appréciée par les jeunes car elle est très abordable. Toutefois, l’assurance temporaire, comme son nom l’indique, vous protège pendant une durée déterminée. L’assurance temporaire sera utile par exemple pour les parents qui veulent soutenir financièrement leurs enfants pendant un certain nombre d’années, advenant qu’ils décèdent pendant que leurs enfants sont encore à leur charge. Une fois la période de couverture expirée, les primes seront de beaucoup augmentées. Il vaut donc mieux jumeler une assurance temporaire et une assurance-vie.

3e situation : J’ai une assurance collective.

Il faut savoir que la couverture d’une assurance-collective n’est presque jamais suffisante pour protéger votre famille si vous décédez. De plus, elle cessera si vous quittez votre emploi. Il est vrai que la plupart des régimes d’assurance collective offrent la possibilité de la convertir en assurance-vie personnelle mais à un âge plus avancé, cela sera plus coûteux. Votre conseiller en sécurité financière pourra vous suggérer les meilleures options pour harmoniser votre assurance collective et votre assurance personnelle afin de vous fournir une protection pleine et entière, en toutes circonstances, du niveau de vie et des projets familiaux.

Source :Linterconnexion

À quoi sert une assurance maladies graves?

À quoi sert une assurance maladies graves?

Saviez-vous quelle est la probabilité qu’un homme âgé de 40 ans et en bonne santé meure avant d’atteindre 65 ans?

1 sur 12

Si cette statistique peut faire peur de prime abord, sachez toutefois que selon les estimations, 44 % des ménages canadiens possèdent une assurance vie personnelle  pour se prémunir contre une réduction importante du niveau de vie de leur ménage.

Pour tous les groupes d’âge, à partir de 15 ans, qui sont les plus susceptibles de connaître une invalidité ? Les hommes ou les femmes?

La bonne réponse est les femmes.

Les risques de se retrouver en situation d’invalidité sont d’environ 1 sur 4 pour les personnes qui ont entre 45 et 64 ans.

Quelles sont les chances de survivre à une crise cardiaque?

 de 90 à 97 %

Les Canadiens vivent plus longtemps et survivent plus souvent à des maladies graves. Mais avec un risque important de souffrir d’une maladie grave au cours de votre vie (1 sur 4 pour les hommes et 1 sur 5 pour les femmes ), votre filet de sécurité couvre-t-il les risques économiques associés?

Qu’est-ce que la protection contre les maladies graves?

Les risques sont inévitables. Dans le domaine des assurances, il est souvent question des risques.

Vous pouvez vous protéger contre les conséquences financières d’une maladie grave grâce à l’assurance maladies graves. Elle prévoit le versement d’un montant forfaitaire après avoir reçu le diagnostic d’une maladie couverte. Pour être admissible à une prestation, la personne assurée doit survivre à une maladie grave pendant une période de 30 ours. La totalité du montant assuré est versée en une seule fois, puis la police prend fin.

Exemple de liste des conditions couvertes

  • Crise cardiaque
  • Cancer
  • Accident vasculaire cérébral
  • Pontage aortocoronarien
  • Sclérose en plaques
  • Maladie d’Alzheimer
  • Maladie de Parkinson
  • Maladie des motoneurones (p. ex., SLA)
  • Greffe d’un organe vital
  • Insuffisance rénale
  • Paralysie
  • Coma
  • Cécité
  • Surdité
  • Perte de la parole
  • Brûlures graves
  • Perte de membre
  • Infection VIH d’origine professionnelle
  • Tumeur cérébrale bénigne
  • Chirurgie de l’aorte
  • Remplacement valvulaire
  • Perte d’autonomie

Les garanties de remboursement de la prime au décès et à l’expiration sont disponibles sur de nombreuses polices. Elles donnent droit à un remboursement total ou partiel des primes versées, soit au décès, soit à la résiliation ou à l’échéance de la police.

Chaque police offre une combinaison unique de caractéristiques et d’avantages. Elles prévoient toutes une indemnité forfaitaire en cas de maladie grave, et la liste d’affectations couvertes est assez similaire pour la plupart d’entre elles. Mais de quel montant de protection a-t-on besoin? Communiquez avec nous pour déterminer ce dont vous avez besoin.

Les Snowbirds et les protections d’assurances.

Les Snowbirds et les protections d’assurances.

La COVID-19 a eu un effet très négatif sur les voyages, qu’ils soient à l’échelle locale, régionale ou mondiale. Confinés pendant presque 2 ans, les Snowbirds ont maintenant pu retrouver leur escale hivernale en Floride ou ailleurs.

Cependant, il nous reste encore tant de questions…

Assurances-voyage en cas de maladie ou accident

Tout comme les renseignements médicaux ou financiers que vous fournissez habituellement dans votre proposition d’assurance, le voyage est un élément supplémentaire à prendre en considération au moment de la tarification d’une nouvelle police. Dans la plupart des cas et dans les meilleures conditions, les vacances et même les voyages professionnels à l’étranger n’ont jamais été une préoccupation. Et pour les pays jugés un peu plus dangereux pour les voyages, une couverture d’assurance est toujours disponible, bien qu’elle soit plus souvent assujettie à des surprimes, à des exclusions en cas de décès ou de maladie et même à un refus catégorique de prendre en compte un risque précis. L’instabilité politique et sociale, l’accès limité aux soins de santé en cas de besoin et un risque plus élevé de criminalité et de violence à l’égard des touristes sont autant de raisons qui peuvent justifier une approche beaucoup plus prudente dans le processus de tarification de l’assurance.

Si vous détenez déjà une assurance en vigueur, c’est-à-dire une assurance vie, invalidité ou maladies graves, vous serez couvert dans votre pays ou à l’étranger, à condition qu’il n’y ait pas d’exclusions; une exclusion peut être établie pour un voyage dans une région du monde qui a été jugée peu sécuritaire pour le tourisme. En matière d’assurance voyage, vous avez des options, même si, tout comme pour l’assurance vie, invalidité et maladies graves, il peut y avoir des exclusions selon l’endroit où vous comptez voyager.

Le secteur de l’assurance s’efforce de trouver la meilleure façon d’aborder le risque lié au voyage. Cependant, il faut dire que bien que des exclusions et des restrictions connexes soient appliquées par certains assureurs aux nouvelles polices, il s’agit le plus souvent d’une approche au cas par cas. Si vous souhaitez voyager, il est préférable de discuter des détails de votre voyage avec votre conseiller afin de déterminer les risques et les options d’assurance qui vous sont proposées par les différentes sociétés d’assurance.

Maladie ou accident : L’avantage de regrouper vos protections d’assurances.

Beaucoup de gens souscrivent une assurance vie pour fournir un filet de sécurité à eux-mêmes et à leurs proches. Toutefois, il arrive que l’assurance vie ne suffise pas à couvrir toutes les incertitudes de la vie, comme le besoin financier occasionné par une maladie ou un accident inattendu. En combinant différents types d’assurance, vous et votre famille pouvez avoir l’esprit tranquille, sachant que vos besoins sont mieux protégés. 

Pourquoi regrouper les assurances ?

Le regroupement est une pratique courante qui consiste à combiner des produits ou des services afin de les proposer dans un seul et même forfait, souvent à un taux réduit.

Tout comme pour, par exemple, votre fournisseur internet et de téléphonie, cela consiste à combiner en un seul forfait plusieurs types de protections d’un seul ou de plusieurs assureurs. Les assurances peuvent être regroupées de plusieurs façons : 

Protection d'assurances maladies et accidents

Option 1

La façon la plus simple est d’ajouter un ou plusieurs avenants (protections complémentaires) à une assurance de base. Par exemple, si vous souscrivez une assurance vie permanente comme assurance de base, il peut être avantageux d’y ajouter une assurance décès accidentel, une assurance temporaire, un avenant maladies graves ou un avenant de protection des enfants.

Option 2

On peut également envisager un régime personnalisé regroupant des produits d’assurance de plusieurs assureurs. Les petits extras peuvent s’accompagner de coûts supplémentaires, mais il n’y a pas de prix pour obtenir exactement ce dont vous avez besoin, à savoir une protection complète et sans faille.

Quels sont les avantages du regroupement d’assurances?

La plupart des compagnies d’assurance réduisent les frais de police dans le cas des assurances combinées lorsqu’elles les établissent toutes. Le montant que vous économiserez dépendra bien sûr des assurances que vous aurez choisies et du fournisseur, mais la protection combinée peut être moins coûteuse que la souscription d’assurances distinctes.

Le plus grand avantage de l’assurance combinée est peut-être la tranquillité d’esprit que vous aurez en sachant que vos besoins en matière d’assurance sont mieux protégés. Vous avez bien sûr une assurance vie, mais vous avez maintenant aussi une assurance invalidité ou maladies graves en cas d’accident ou de maladie. C’est ce qu’on appelle une planification intelligente!

Comme le dit le dicton, la meilleure défense, c’est l’attaque! Rien n’est plus vrai quand il s’agit de votre vie et de celle de vos proches. Le fait est qu’un Canadien sur cinq vivra une période d’invalidité et qu’un Canadien sur deux sera atteint d’un cancer au cours de sa vie (1). L’assurance vie n’est plus la seule solution. En choisissant un forfait d’assurances qui comprend à la fois une assurance vie et des prestations du vivant, vous pouvez être proactif et protéger davantage votre famille contre les risques de la vie.

Notes et références

1) (Société canadienne du cancer, 2017)

Profitez des histoires des autres : Celle de Lucie

Planification successorale et répartition des comptes bancaires : qu’est-ce qui peut mal tourner? Voici l’histoire d’une mère qui avait les meilleures intentions du monde.

Lucie a toujours essayé de ne pas trop dépenser, et même si ses trois enfants, aujourd’hui adultes, l’ont encouragée à profiter des fruits de son dur labeur pendant sa retraite, Lucie a préféré adopter un style de vie modeste. Lorsqu’elle a cessé de conduire, elle a emménagé chez son fils et sa bru. Peu après, elle a désigné son fils comme cotitulaire de ses comptes de chèques et d’épargne.

Son fils n’hésitait pas, de temps en temps, à payer les factures de sa mère ou à demander gentiment à la caissière, lors de ses achats, de lui remettre un billet tout neuf pour que Lucie puisse le glisser dans une de ses fameuses cartes d’anniversaire fabriquées à la main qu’elle envoyait assidûment à son petit-fils préféré. Même si chacun de ses onze petits-enfants détenait le titre de « petit-enfant préféré », Lucie n’a utilisé qu’une petite partie de ses prestations de retraite pendant ses années passées chez son fils, de sorte que ses comptes bancaires contenaient une somme considérable au moment de son décès.

Lors de la lecture du testament de Lucie, ses enfants ont appris qu’elle leur léguait ses biens à parts égales. Les choses se sont soudainement compliquées lorsqu’ils ont tous découvert que les soldes des comptes bancaires étaient exclus de la succession. En effet, son fils étant désigné comme cotitulaire des comptes, il détenait le droit de survie sur les sommes. En fin de compte, aucun bien du patrimoine de Lucie n’a été divisé entre les membres de la fratrie!

La question qui s’impose est la suivante : « Quelles étaient les intentions de Lucie? » Avait-elle voulu passer outre ses legs initiaux parce que son fils et sa femme s’étaient bien occupés d’elle durant les dernières années de sa vie? Avait-elle désigné son fils comme cotitulaire de ses comptes uniquement dans le but de l’aider avec ses opérations bancaires? Ou bien Lucie avait-elle désigné son fils comme cotitulaire de ses comptes dans le but d’éviter l’application de frais d’homologation sur ses soldes bancaires, puisque les frais d’homologation de leur province étaient parmi les plus élevés?

Comment la fratrie pouvait-elle en avoir le cœur net? son fils était persuadé que sa mère voulait que ses frère et soeurs se partagent le patrimoine en parts égales, tandis que son frère et sa sœur pensaient que Lucie avait voulu lui léguer l’intégralité. Si Lucie avait documenté ses intentions et en avait fait part aux trois enfants, toute cette confusion aurait pu être évitée.

En fin de compte, la fratrie savait que peu importe les intentions de Lucie, leur mère souhaitait faire ce qu’il y a de mieux pour la famille, et heureusement, c’est aussi ce que souhaitait la fratrie. Les soldes bancaires ont été répartis entre les membres de la fratrie qui ont ensuite placé l’argent afin que les « petits-enfants préférés » de Bett puissent l’utiliser pour payer leurs études.

Considérez ce qui suit…

Faites part de vos intentions verbalement et par écrit afin d’éviter les malentendus, en particulier lorsqu’il s’agit de sommes à partager entre vos enfants adultes, car cela pourrait engendrer des complications, des questions, de la confusion, des litiges ou, dans le pire des cas, des procédures judiciaires à l’égard de la répartition de vos actifs successoraux.

Pour obtenir plus de renseignements sur la planification successorale et la documentation de vos dernières intentions, n’hésitez pas à me contacter »

Ça augure bien : L’image plus soignée du cancer de la prostate

Ça augure bien : L’image plus soignée du cancer de la prostate

Au Canada, le cancer de la prostate représente un fléau constant pour le secteur de la santé. Chez les hommes, c’est celui le plus souvent diagnostiqué et la troisième cause de décès liés au cancer (1). Toujours chez les hommes, il est actuellement responsable d’environ 20% de tous les nouveaux cancers et de près de 4 500 décès par an (2).

Toutefois, il est également possible d’apercevoir de bonnes nouvelles à l’horizon. Grâce à l’amélioration des traitements et des méthodes de dépistage, la mortalité due au cancer de la prostate continue de diminuer, passant d’un taux élevé de 45,1 décès pour 100 000 hommes en 1995 à 22,7 pour 100 000 en 2021 (1). L’une des avancées les plus remarquables en matière de dépistage et de diagnostic de cette tumeur maligne est l’utilisation d’examens d’imagerie, notamment l’IRM de la prostate. Depuis les premières images obtenues à l’aide de la technique d’imagerie par résonance magnétique il y a de cela 40 ans, l’IRM de la prostate utilise aujourd’hui des modalités d’imagerie de pointe telles que des vues par rehaussement de contraste dynamique (DCE) et des vues spectroscopiques, permettant d’obtenir un meilleur aperçu pour la détection du cancer de la prostate cliniquement significatif (3). L’impact de ces techniques sur le dépistage, la précision et le diagnostic est un facteur important contribuant à l’amélioration de la mortalité liée au cancer de la prostate. Les IRM de la prostate sont également de plus en plus utilisées pour assurer le suivi suite au traitement et surveiller le risque de récidive, ce qui contribue aussi grandement à l’amélioration de la mortalité.

Un aspect particulièrement intéressant à souligner est la façon dont l’IRM transforme également le prélèvement de tissu prostatique nécessaire pour confirmer si une lésion est cancéreuse ou bénigne. Pendant des décennies, la méthode traditionnelle consistait à utiliser une aiguille de biopsie guidée par échographie pour obtenir les échantillons de tissus souhaités. Les biopsies dirigées par IRM commencent à être reconnues comme une méthode potentiellement plus sensible pour la détection de tumeurs cliniquement significatives. Parallèlement, elles pourraient contribuer à réduire le nombre global de biopsies prostatiques souvent inutiles, une procédure intrusive et généralement douloureuse.

Avec les campagnes de sensibilisation, les examens physiques, les tests sanguins de l’antigène prostatique spécifique (APS) et les progrès considérables en matière de traitement, l’imagerie de la prostate guidée par IRM promet d’améliorer de plus en plus les cas de cancer de la prostate.

Notes et références

1)    Woo, Andrea. Breakthroughs in Cancer Treatments, Medical Imaging Have Slashed Prostate Cancer Death Rate. Globe and Mail. November 3, 2021.

2)    Canadian Cancer Society. Cancer Statistics at a Glance. Canadian Cancer Society. November 2021.

3)    American Journal of Roentgenology. The Evolution of MRI of the Prostate: The Past, The Present and the Future. Genitourinary Imaging Review. August 2019 (Volume 213, Number 2).