Tirez le maximum de votre REEE

Tirez le maximum de votre REEE

Souhaitez-vous maximiser les bénéfices que procurent les cotisations versées à votre REEE? Voici une bonne stratégie à envisager.

Commençons par un petit rappel. Le REEE (régime enregistré d’épargne-études) offre deux avantages importants. Le premier, c’est l’accès à des subventions gouvernementales. L’état versera un montant équivalent à 20 % de vos cotisations, jusqu’à concurrence de 500 $ par an, ou de 7 200 $ à vie. Le deuxième avantage, c’est la croissance à imposition différée du revenu des placements détenus dans le REEE. Bien que le revenu soit imposable entre les mains de l’étudiant au moment de son retrait, il l’est généralement selon une tranche d’imposition beaucoup plus faible.

La limite de cotisation à un REEE est de 50 000 $. Si vous voulez maximiser la subvention reçue, vous devrez verser au moins 2 500 $ par an (20 % de 2 500 $, soit 500 $) pendant 14 ans, puis 1 000 $ la dernière année, ce qui vous permet d’atteindre le plafond de subvention de 7 200 $. Le total de ces cotisations minimales s’élève à 36 000 $ sur 15 ans.

Si votre objectif est de maximiser votre REEE, vos droits de cotisation restant sont de 14 000 $. Bien qu’aucune subvention gouvernementale supplémentaire ne soit versée pour ce montant, vous bénéficiez encore du deuxième avantage du REEE, soit l’imposition différée (aussi appelée « croissance à l’abri de l’impôt »). Afin de maximiser cet avantage, il est préférable de verser les 14 000 $ « additionnels » au compte enregistré dès le début.

En tenant compte de l’ensemble des éléments précédents, la stratégie suivante semble être la meilleure pour tirer le maximum de votre REEE : au cours l’année de naissance de votre enfant, vous versez une importante cotisation de 16 500 $ (le montant de 2 500 $ pour obtenir la subvention et les 14 000 $ « additionnels »), puis vous versez 2 500 $ par an jusqu’à ce que votre enfant soit âgé de 14 ans, et 1 000 $ au cours de la dernière année. Vous atteindrez ainsi la limite de cotisations de 50 000 $, vous recevrez le montant maximal de subventions gouvernementales auquel vous avez droit et vous maximiserez la croissance dans le temps de vos droits de cotisation « additionnels ».

Vous voulez obtenir des fonds supplémentaires et bénéficier d’une croissance composée à imposition différée? Utilisez la stratégie!

Quelques notions de base en placement financier

Quelques notions de base en placement financier

Lorsqu’il est question de placements, il peut être difficile de s’y retrouver parmi les différentes options de retraite et les divers régimes gouvernementaux et types de placements.

Voici quelques notions de base qui pourront vous aider.

Types de régimes

Régime enregistré d’épargne-retraire (REER)

Le régime enregistré d’épargne-retraite est un régime gouvernemental qui permet de déposer des fonds dans un compte où ils peuvent croître à l’abri de l’impôt jusqu’à leur retrait. Comme cotisant, vous aurez droit à une déduction fiscale pour les cotisations versées. Les cotisations sont limitées à un pourcentage du revenu admissible, jusqu’à concurrence d’un maximum annuel. Au moment de la retraite, les fonds détenus dans ce régime peuvent être transférés à un certain nombre d’options productives de revenus, et le titulaire paie de l’impôt sur ce revenu au fur et à mesure qu’il est retiré.

Compte d’épargne libre d’impôt (CELI)

Le compte d’épargne libre d’impôt est un autre régime gouvernemental qui permet de déposer des fonds dans un compte où ils fructifient à l’abri de l’impôt. La différence, c’est que le cotisant n’a pas droit à une déduction fiscale pour ses cotisations. Par contre, il peut retirer les fonds en franchise d’impôt, au besoin.

Compte ouvert, ou non enregistré

Il s’agit d’un compte où les fonds peuvent être investis sans plafond de cotisation, mais où toute croissance réalisée est assujettie à l’impôt chaque année. Il existe trois types de revenus de placement : intérêts, dividendes et gains en capital. Chaque type est imposé différemment, à des niveaux différents. Pour certains gains réalisés (c.-à-d. imposables) l’impôt est payable chaque année, tandis que pour d’autres, l’impôt n’est payable qu’au moment de la liquidation du placement.

Bien qu’il existe de nombreux autres types de régimes, comme le REEE, le REEI, le FRV et le FERR, les régimes mentionnés ci-dessus sont les plus courants.

Types de placement

CPG

Les certificats de placement garanti sont des instruments relativement simples : une institution garantit le taux payable sur le placement pendant une période déterminée (p. ex., 1, 3 ou 5 ans). Habituellement, plus le terme est long, plus le taux garanti est élevé. Les revenus d’intérêts gagnés sont imposés au taux le plus élevé pour les revenus de placement. Pour cette raison, il peut être avantageux de détenir les CPG dans un compte qui permet une croissance à imposition différée, comme le REER ou le CELI, dont il est question ci-dessus.

Fonds communs de placement

Il s’agit de fonds qui contiennent un portefeuille, d’actions et d’obligations. Ils sont constitués par un gestionnaire de portefeuille qui prend les décisions de placement conformément au mandat ou à l’objectif de placement du fonds. Les fonds communs de placement sont assortis de frais correspondant à un pourcentage de leur actif servant à couvrir leurs coûts, habituellement appelés frais de gestion.

Fonds distincts

Il s’agit également de fonds qui contiennent un panier, ou portefeuille, d’actions et d’obligations. La différence, c’est qu’ils sont entourés d’une « enveloppe » d’assurance qui peut garantir une valeur minimale à l’échéance du contrat ou au décès du rentier (généralement, l’épargnant). Ils comportent également certaines caractéristiques et certains avantages en matière de planification successorale, notamment la possibilité d’éviter l’homologation au décès, la nécessité de nommer un bénéficiaire et une protection éventuelle contre les créanciers. Les fonds distincts sont assortis de frais plus élevés que les fonds communs de placement, afin de couvrir le coût de l’assurance.

FNB

Les fonds négociés en bourse sont semblables aux fonds communs de placement en ce sens qu’il s’agit d’un panier d’actions ou d’obligations. Toutefois, les parts du fonds sont négociées en bourse, ce qui permet d’acheter et de vendre tout au long de l’ouverture des marchés, comme pour l’achat d’actions. Les FNB ont généralement des frais de gestion moins élevés que les fonds communs de placement ou les fonds distincts, car ils calquent simplement un indice boursier. Nous appelons cela un placement passif, ce qui est différent du gestionnaire de portefeuille qui crée son propre panier d’actions ou d’obligations et gère activement le placement. Les FNB indiciels à gestion passive suivent simplement un indice boursier global, de sorte que si le marché monte, le fonds monte. Toutefois, le marché et votre fonds peuvent aussi descendre.

Actions

Les actions sont des titres de participation dans une société donnée. Certains épargnants préfèrent choisir leurs propres actions plutôt que de confier ce choix au gestionnaire de portefeuille d’un fonds commun de placement ou d’un fonds distinct. Ces épargnants autonomes travaillent généralement par l’intermédiaire d’une société de courtage offrant un compte en ligne. L’achat ou la vente de ces actions à l’unité comporte des frais de négociation, mais il n’y a généralement pas de frais de gestion associés à ce type de placement.

Conseillers en placement et sociétés de gestion privée de patrimoine

Il s’agit de sociétés qui s’adressent généralement à des épargnants ayant plus de 100 000 $ à placer et qui agissent comme un gestionnaire de portefeuille personnel, interagissant directement avec le client pour ce qui a trait à leurs placements. Ces sociétés investissent souvent dans d’autres catégories d’actifs, outre les actions et les obligations, par exemple l’immobilier, les titres hypothécaires, les sociétés non cotées en bourse et d’autres placements non traditionnels, afin de diversifier davantage les portefeuilles de leurs clients. Pour ces services, les sociétés facturent des frais de gestion sur les placements qui sont habituellement inférieurs, en pourcentage, à ceux des fonds communs de placement ou des fonds distincts.

Conseiller-robot

Ces sociétés agissent de la même façon que le conseiller en placement ou le gestionnaire de portefeuille susmentionnés; elles utilisent toutefois une plateforme en ligne où vous pouvez vous inscrire et gérer votre compte. Lors de l’inscription en ligne, vous répondez à une série de questions qui vous aident à déterminer votre tolérance au risque et vos priorités en matière de placement. Ainsi, votre argent est investi dans l’un des nombreux portefeuilles prédéterminés, souvent composés de FNB, qui peuvent faire l’objet d’un suivi en ligne, 24 heures sur 24, sept jours sur sept. Les conseillers-robots facturent généralement des frais concurrentiels, souvent inférieurs à ceux des fonds communs de placement ou des fonds distincts. Contrairement aux conseillers en placement ou aux gestionnaires de portefeuille, ils acceptent généralement des comptes de petite taille.

Que sont les REER et comment fonctionnent-ils?

Vous ne savez peut-être pas conduire une voiture manuelle. Il se peut que vous ne connaissiez pas le nom de l’élu qui représente votre circonscription. Et vous ne savez peut-être pas tout à fait encore ce que c’est que le gluten. 

Nous avons tous des lacunes dans nos connaissances que nous sommes gênés d’admettre. Si vous ne savez toujours pas ce que sont les REER ni comment ils fonctionnent, ne vous en faites pas. 

Le fait de souscrire à un REER n’est pas compliqué ni intimidant. En fait, une fois qu’on sait de quoi il s’agit, c’est assez simple. Mieux encore? Apprenez à connaître les REER, ouvrez un compte, commencez à cotiser pour votre avenir et vous en tirerez profit le moment venu.

Donc, servez-vous une tasse de café et prenez dix minutes pour lire ce qui suit. Voici ce que vous devez savoir sur les REER.

Qu’est-ce qu’un REER?

L’abréviation REER signifie régime enregistré d’épargne-retraite. Un REER est un compte de placement auquel vous cotisez chaque année afin de vous constituer une épargne à long terme, le plus souvent en vue de la retraite (comme son nom l’indique). 

Comment le REER fonctionne-t-il?

La principale différence entre un REER et un compte ordinaire (non enregistré) ou un CELI (compte d’épargne libre d’impôt), c’est la façon dont il est imposé. Vos cotisations REER sont déductibles du revenu imposable. Ainsi, lorsque vous cotisez à un REER, vous payez moins d’impôts sur le revenu que vous ne le feriez autrement. Et tant que l’argent reste dans le compte, il fructifie à l’abri de l’impôt. Plus tard, lorsque vous retirerez des fonds – généralement à la retraite – vous paierez de l’impôt sur le montant du retrait comme s’il s’agissait d’un revenu.

Le cycle de vie d’un REER

Étape 1 : Gagner de l’argent

Il y a de fortes chances que vous en soyez déjà à cette étape. Si vous travaillez pour quelqu’un, l’impôt sur les revenus d’emploi est automatiquement prélevé sur votre chèque de paie. Si vous êtes travailleur autonome, vous paierez l’impôt soit annuellement, soit trimestriellement, en fonction du montant de vos revenus.

Étape 2 : Ouvrir un REER 

Une fois que vous aurez ouvert un REER, vous serez prêt à y cotiser des sommes qui pourront être placées dans divers actifs. Considérez votre REER comme une boîte dans laquelle vous pouvez détenir des liquidités et différents types de placements. Il peut s’agir d’actions cotées en bourse, d’obligations, de FNB, de fonds communs de placement ou de CPG – à peu près n’importe quel produit financier ayant une valeur marchande.

Étant donné que vous épargnez très certainement à long terme (la retraite étant l’objectif), il est sage de profiter de la possibilité d’accroître la valeur de votre compte en plaçant les sommes qui s’y trouvent. Un conseiller peut vous aider à choisir les placements et les produits qui répondent à vos besoins.

Étape 3 : Cotiser

Chaque année, vous pouvez verser dans votre REER 18 % de votre revenu gagné de l’année précédente ou une somme correspondant au taux de cotisation maximal de l’année, si elle est inférieure. Pour l’année d’imposition 2021, le plafond de cotisation à un REER est de 27 830 $. En outre, si vous n’avez pas utilisé tous vos droits de cotisation des années précédentes, ces droits sont reportés sur l’année en cours.

Pour maximiser votre épargne, envisagez de mettre en place des cotisations préautorisées afin que l’argent soit prélevé automatiquement de votre compte-chèques de façon périodique. 

Étape 4 : Utiliser l’argent de votre REER 

Vous pouvez retirer des fonds de votre REER avant votre retraite. En général, nous vous déconseillons fortement de le faire, car vous aurez de l’impôt à payer, à moins que vous ne prévoyiez de profiter du régime d’accession à la propriété ou du régime d’encouragement à l’éducation permanente. Néanmoins, il peut y avoir de meilleures façons d’obtenir du financement.

Étape 5 : Convertir votre REER en FERR

Une fois que vous prenez votre retraite, l’argent de votre REER devient un revenu de retraite. Pour effectuer des retraits, vous devrez convertir votre compte en FERR (fonds enregistré de revenu de retraite). Vous devez le faire avant la fin de l’année de votre 71e anniversaire, mais vous avez la possibilité de le faire plus tôt. 

L’argent que vous retirez à ce moment-là sera imposé comme un revenu.

Une étape supplémentaire : Gérer votre patrimoine

À votre décès, votre conjoint peut hériter de votre REER à l’abri de l’impôt. Si vous n’avez pas de conjoint, les bénéficiaires que vous désignez reçoivent les fonds sous forme de liquidités, mais la valeur du REER est imposable dans votre dernière déclaration de revenus. Si vous n’avez désigné aucun bénéficiaire, les fonds seront ajoutés à votre patrimoine et assujettis aux frais d’homologation; il est donc important de désigner un bénéficiaire.

Avantages fiscaux des REER

Vous constaterez les avantages de cotiser à votre REER par les économies d’impôt réalisées. Lorsqu’on parle des cotisations à un REER qui sont « à imposition différée », cela veut dire que vous économisez de l’impôt maintenant et que vous le payez plus tard.

Vous pouvez vous attendre à réaliser des économies d’impôt de 0,30 $ à 0,40 $ par dollar lorsque vous cotisez à votre REER. Ce calculateur d’économies d’impôt résultant d’un REER peut vous aider à déterminer les économies d’impôt d’une cotisation à un REER – le montant exact dépend de votre taux marginal d’imposition, qui est déterminé par le niveau de revenu et diffère selon laprovince. Lorsque vous retirerez cet argent à l’avenir, vous paierez des impôts équivalents à votre tranche d’imposition à ce moment-là. En général, vous pouvez vous attendre à ce que vos revenus à la retraite soient moins élevés, et donc à ce que vous payiez moins d’impôts. 

REER ou CELI : Lequel vous convient?

Le REER et le CELI (compte d’épargne libre d’impôt) sont tous deux d’excellentes options pour les placements à longterme, et tous deux offrent des avantages fiscaux.   Comme son nom l’indique, le REER est généralement la meilleure option si vous cotisez expressément pour la retraite. C’est d’autant plus vrai si les cotisations sont effectuées pendant les années où vos revenus sont les plus élevés.

Dans le cas d’un CELI, vous ne bénéficiez d’aucune économie d’impôt sur le revenu au départ, mais lorsque vous retirez des fonds de votre compte, vous ne payez aucun impôt, même sur les intérêts et sur la croissance des placements. Si vous pensez que vos revenus seront plus élevés à la retraite qu’ils ne le sont aujourd’hui ou si vous voulez toujours pouvoir disposer des fonds comme bon vous semble, sans qu’ils soient immobilisés jusqu’à la retraite, le CELI pourrait être votre meilleur choix.

Consultez notre comparaison détaillée du CELI et du REER.

REER de conjoint

Si vous êtes marié, vous pouvez établir un REER de conjoint pour vous et votre tendre moitié. Cela peut présenter plusieurs avantages. Si l’un d’entre vous gagne plus que l’autre, il peut verser une cotisation plus importante et bénéficier d’un allégement fiscal, tout en vous procurant à tous les deux la possibilité de retirer l’argent plus tard.

Dans ce cas, si le conjoint ayant le revenu le moins élevé retire l’argent, il sera imposé à son taux d’imposition. Cela permet de maximiser les économies pour les deux conjoints. Vous devez toutefois respecter certaines conditions, notamment vous assurer que le conjoint ayant le revenu le plus élevé ne verse pas de cotisation l’année précédant le retrait.

L’ABC des REER de conjoint vous expliquera comment vous et votre tendre moitié pouvez tirer le meilleur parti d’un REER de conjoint.

La date limite de cotisation à un REER en 2022

La date limite pour cotiser à votre REER pour l’année d’imposition 2021 est le 1er mars 2022.

Republié avec l’autorisation d’Investissement direct CI.

Protégez vos placements

Vous songez à votre retraite et vous vous posez quelques questions, notamment sur le montant de capital dont vous aurez besoin pour votre retraite et le montant à épargner chaque mois pour atteindre cet objectif. Ce sont toutes de bonnes questions, mais n’oubliez pas de vous poser cette question essentielle : mes placements sont-ils protégés?

Une assurance pour votre tranquillité d’esprit

Par exemple, vous êtes dans la quarantaine, vous avez un régime de retraite, mais vous êtes atteint d’une maladie grave. Quelles seraient les répercussions sur votre portefeuille? Quelles seraient les répercussions sur votre avenir? Peut-être cesserez-vous de cotiser à votre régime de retraite et commencerez-vous à accéder à une partie ou à la totalité du capital que vous avez déjà épargné. Ce faisant, non seulement vous modifierez vos prévisions de retraite, mais vous finirez par partir à la retraite avec un capital moins important ou même par repousser la date de votre retraite afin de récupérer ces fonds perdus. Aucune de ces deux options ne devrait être envisageable à une période de votre vie déjà stressante et pleine d’incertitudes. Alors, comment éviter que cette situation ne se produise?

La première étape est une simple répartition de l’actif avec la souscription d’une assurance maladies graves temporaire jusqu’à 75 ans assortie d’une garantie de remboursement des primes au rachat. Disons que vous gagnez 250 000 $. Le principe consiste à payer une prime annuelle de 5 000 $ « en échange » d’une protection d’assurance maladies graves de 300 000 $. Si vous tombez malade dans quatre ans, même si vous n’avez versé que 20 000 $ en primes au cours de ces quatre années, vous aurez toujours droit à la totalité des 300 000 $ versés au titre de votre assurance. Cette somme peut servir à payer tout ce dont vous avez besoin pendant votre rétablissement et vous n’aurez pas besoin de puiser dans votre épargne-retraite.

Le meilleur scénario

La question logique suivante est de savoir ce qui se passe si vous ne tombez pas gravement malade. C’est la partie facile. À l’âge cible de la retraite, soit 65 ans, vous disposerez de 125 000 $ en primes perçues au titre de l’assurance maladies graves temporaire jusqu’à 75 ans. À ce moment, vous pourriez cesser de payer les primes, renoncer à la possibilité d’utiliser la protection de 300 000 $ et transférer cette somme de 125 000 $ dans votre portefeuille de retraite – rien de plus facile. Le seul inconvénient de cette assurance, c’est que ce 125 000 $ n’aurait plus la possibilité de générer les intérêts qu’il aurait générés s’il avait été investi dans votre portefeuille habituel. Un petit prix à payer pour bénéficier de la sécurité financière et de la tranquillité d’esprit.

En fin de compte, il importe peu que vous gagniez 30 000 $ ou 1 000 000 $ par an, car la vraie question est de savoir quelle part de votre salaire annuel vous voulez protéger Six mois? Un an? Deux ans? C’est à vous de déterminer vos propres besoins, mais le rôle d’un conseiller est de vous aider à y parvenir.

Pour vous aider à déterminer le montant du revenu en capital dont vous aurez besoin pour votre retraite, utilisez ce calculateur convivial : Capital requis pour le revenu.

L’inflation, les taux d’intérêt et vos placements

L’inflation, les taux d’intérêt et vos placements

24 août 2022

Auteur : L’interconnexion

Ces derniers temps, nous avons tous remarqué que notre portefeuille était moins garni qu’à l’habitude. Avec l’épicerie, l’essence et le coût des logements, les factures ne cessent d’augmenter. Le terme « inflation » refait souvent surface. En quoi consiste l’inflation et quelle est son incidence sur les taux d’intérêt et les placements?

Taux d’intérêt et inflation

L’inflation se définit comme l’augmentation générale et progressive des prix des biens et des services dans une économie. Lorsque les prix augmentent, chaque unité monétaire permet d’acheter moins de biens et de services. La politique monétaire vise à stabiliser le taux d’inflation au sein d’une économie en contrôlant la quantité d’argent injecté dans le système économique et la fixation des taux. Nous ne discuterons pas de quelle façon l’argent entre dans l’économie. Nous examinerons plutôt la relation entre les taux d’intérêt et le taux d’inflation.

Lorsque les taux d’intérêt sont bas, l’argent est bon marché. Les particuliers emprunteront davantage pour dépenser et investir, tandis que les entreprises le feront afin d’investir dans la croissance de leurs activités, de restructurer leurs dettes actuelles et de racheter des actions. En fait, un rachat d’actions peut entraîner l’augmentation du prix de ces dernières. Quand l’argent est bon marché, les sociétés bien établies empruntent pour racheter leurs propres actions sur le marché libre. De ce fait, elles réduisent le nombre d’actions disponibles et augmentent la valeur de chaque action restante, mais la capitalisation boursière reste la même.

Par contre, lorsque les taux d’intérêt sont élevés, les particuliers empruntent moins et épargnent davantage. Les entreprises font de même et investissent moins dans la croissance de leurs activités. C’est pourquoi des taux d’intérêt faibles stimulent l’économie et la croissance, tandis que des taux d’intérêt élevés étouffent la croissance et stabilisent (ou contractent) l’économie.

Vous vous demandez peut-être pourquoi les taux d’intérêt augmentent s’ils favorisent la croissance lorsqu’ils sont bas. La réponse? L’inflation. Plus l’argent est bon marché, plus il y en a en circulation, ce qui se traduit par une réduction du pouvoir d’achat. Plus il y a d’argent dans une économie, moins cet argent a de valeur. Si nous maintenons des taux d’intérêt faibles pour stimuler l’économie, nous pouvons perdre le contrôle sur l’inflation. Si nous maintenons des taux élevés pour freiner l’inflation, nous étouffons la croissance. Il s’agit d’un équilibre délicat et d’une bataille constante entre les taux d’intérêt et l’inflation.

Inflation, Interest Rates and Your Investments B

Voici un exemple : si un taux d’intérêt est, par exemple, de 5 %, mais que l’inflation est de 3 %, le taux d’intérêtréel n’est que de 2 % (5-3=2). Le taux réel cherche à rationaliser le coût de l’argent et la hausse des prix. Voyons les choses sous un autre angle : supposons qu’avec 100 $, vous pouvez acheter 100 pommes. Supposons maintenant qu’il n’y a aucune inflation et que vous avez investi les 100 $ à un taux d’intérêt de 5 % pendant un an. À la fin de l’année, les 100 $ sont devenus 105 $, et vous avez maintenant la capacité d’acheter 105 pommes plutôt que 100. Examinons maintenant la même situation, mais supposons que le prix des pommes subit une inflation de 5 %. Les 100 $ investis à 5 % pendant un an donneront toujours 105 $ à la fin de l’année. Mais si le prix des pommes a augmenté de 5 %, donc de 1,00 $ à 1,05 $, vous pourrez acheter seulement 100 pommes. L’argent en tant que tel a connu une croissance de 5 % (de 100 à 105), mais vous ne pouvez pas acheter plus de pommes à la fin de l’année, car leur prix a également augmenté. Nous pouvons ainsi constater que l’inflation réduit le pouvoir d’achat.

L’objectif de la banque centrale, par l’intermédiaire de la politique monétaire et budgétaire, est de viser un taux réel qui favorise la croissance tout en maintenant l’inflation sous contrôle.

Que signifie l’inflation pour le marché boursier?

D’une manière générale, le marché boursier peut être divisé en deux catégories : valeur et croissance. Les actions de croissance sont généralement celles de nouvelles entreprises à croissance rapide qui ne sont peut-être pas encore rentables. Ces entreprises ont besoin de liquidités pour se développer, mais il devient plus difficile d’en obtenir lorsque le coût d’emprunt augmente. Une action de valeur est une action d’une entreprise dont les flux de trésorerie actuels sont importants et qui n’emprunte pas dans le but de se développer autant qu’une société en croissance. Lorsque l’on calcule la valeur d’une action au moyen de la méthode des flux de trésorerie actualisés (en période d’augmentation des taux), les actions de croissance sont davantage touchées que les actions de valeur. C’est pourquoi les actions technologiques et de croissance se sont effondrées ces derniers mois, et les actions de valeur comme les entreprises d’énergie, d’infrastructures et d’assurance et les banques ont remonté la pente. De plus, les banques et les compagnies d’assurance bénéficient de l’augmentation de la marge de taux d’intérêt – l’écart entre ce qu’elles paient pour les dépôts et ce qu’elles gagnent en les investissant. Avec la hausse des taux, cet écart pourrait augmenter, en théorie.

Inflation, Interest Rates and Your Investments C

Que signifie l’inflation pour le marché obligataire?

Encore une fois, de façon générale, l’inflation peut avoir une incidence négative sur les obligations et les autres placements à revenu fixe. La méthode pour évaluer la valeur d’une obligation (semblable à celle des flux de trésorerie actualisés discutée précédemment) consiste à actualiser les flux de trésorerie au taux en vigueur. Lorsque les taux augmentent, le prix des obligations diminue. Il existe donc une relation inverse entre le prix d’une obligation et son rendement. Une autre façon de voir les choses : quand les taux d’intérêt augmentent, les paiements d’intérêt provenant de titres à revenu fixe sont moins concurrentiels que les nouvelles obligations au taux plus élevé, de sorte que le prix des obligations existantes au taux précédent, moins élevé, diminue.

Fondamentalement, lorsque l’inflation augmente, les taux doivent aussi augmenter. Lorsque les taux augmentent, les obligations existantes perdent de la valeur.

Gardez à l’esprit que les renseignements contenus dans le présent article sont abordés d’un point de vue théorique. De nombreuses variables entrent en jeu, et les titres ne se comportent pas tous de la même façon. L’objectif consiste à illustrer des concepts économiques généraux dans un vase clos, et non à recommander un titre, une catégorie d’actif ou une stratégie de placement en particulier. Travailler avec un conseiller pour bâtir un portefeuille hautement diversifié en fonction de votre tolérance au risque et de votre horizon de placement peut vous aider à obtenir le rendement souhaité. En demandant l’avis d’un conseiller, les épargnants peuvent potentiellement atténuer et gérer les effets des hauts et des bas du marché, qu’il s’agisse d’une hausse de l’inflation, de conflits politiques, de guerres, de sanctions, etc., et se concentrer sur leurs objectifs financiers.

Pour en apprendre davantage sur l’inflation et son incidence sur vos placements, communiquez avec nous!

Les fonds distincts et la garantie du capital décès

Les fonds distincts et la garantie du capital décès

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Précieux outils de planification financière, les fonds distincts présentent notamment de nombreux avantages pour la planification successorale. En effet, ils combinent les meilleures caractéristiques des fonds communs de placement et les attributs d’une police d’assurance. L’un de ces attributs de l’assurance, très important, est la garantie du capital décès, qui garantit qu’un pourcentage précis de la valeur de votre placement sera versé directement à vos bénéficiaires à votre décès. Ce capital décès peut même éviter entièrement l’homologation, ce qui simplifie le processus de règlement de la succession et facilite la transmission de vos placements à vos proches. Les fonds distincts doivent garantir au moins 75 % du capital décès, mais la garantie peut aller jusqu’à 100 %. 

La garantie du capital décès ajoute également un niveau de sécurité intégré qui n’est pas offert par les fonds communs de placement et qui peut être de plus en plus utile si vous êtes à la retraite ou vous en approchez. Parallèlement, les fonds distincts vous permettent de placer votre épargne de façon à obtenir un rendement potentiellement plus élevé que les instruments garantis, comme les CPG. La garantie du capital décès constitue une sorte de filet de sécurité qui procure un élément de protection contre le risque de marché au sein de ces fonds.

Une autre caractéristique qui touche la garantie du capital décès et met en lumière les avantages des fonds distincts est la réinitialisation de la garantie. Certains contrats de fonds distincts vous donnent la possibilité d’exercer une réinitialisation de la garantie lorsque la valeur marchande de votre compte de placement est supérieure à la valeur actuelle de la garantie du capital décès. En procédant à la réinitialisation, votre garantie du capital décès sera majorée à la valeur marchande actuelle. Cette caractéristique est certainement très avantageuse, mais il ne faut pas oublier que les réinitialisations de garantie sont généralement limitées à une ou deux par année civile.

Voici deux exemples pour illustrer la valeur de la garantie du capital décès :

Exemple 1 : Vous ouvrez un compte de fonds distincts avec un dépôt initial de 100 000 $ et le contrat comprend une garantie du capital décès de 100 %. Cependant, une correction du marché a fait chuter la valeur de votre placement, qui s’élève désormais à 92 000 $. Comme votre contrat prévoit une garantie du capital décès de 100 %, à votre décès, votre compagnie d’assurance appliquera un « complément » à votre compte et votre bénéficiaire recevra la totalité du capital décès de 100 000 $, soit la valeur totale de votre placement initial.

Exemple 2 : Vous ouvrez un compte de fonds distincts avec un dépôt initial de 100 000 $ et le contrat comprend une garantie du capital décès de 100 %. La valeur marchande du placement passe à 108 000 $ après six mois, vous optez donc pour une réinitialisation de la garantie. Cela portera la valeur de la garantie du capital décès à 108 000 $. Toutefois, à votre décès, la valeur marchande de votre placement a baissé à 103 000 $. Quel que soit le marché, votre bénéficiaire recevra le montant plus élevé correspondant à la valeur marchande actuelle bonifiée par la garantie du capital décès, soit 108 000 $.

Cela dit, il est important de retenir que certaines opérations sur fonds distincts ont une incidence sur la garantie du capital décès. Par exemple, les dépôts additionnels dans une police augmentent la garantie du capital décès, tandis que les rachats effectués sur une police la réduisent – souvent de manière proportionnelle. Toutefois, à votre décès, votre bénéficiaire touchera la somme la plus élevée entre la valeur de la garantie et la valeur marchande actuelle. Une caractéristique des plus rassurantes, quoi.

Lorsque l’on contemple la planification de la succession, il est prudent de compter la garantie du capital décès des fonds distincts comme une option valable et viable. C’est définitivement une solution à explorer lorsque vous vous demandez comment placer votre épargne-retraite.

Le meilleur des deux mondes : les fonds distincts dans les marchés volatils

Si vous êtes un investisseur, vous savez très bien que l’année 2020 a été marquée par la volatilité des portefeuilles de placements, sans parler de l’incertitude dans la vie en général. Nous espérons maintenant que le pire est derrière nous. Toutefois, nous savons d’expérience que la volatilité des marchés n’a rien de nouveau. Rappelons-nous la bulle technologique de l’an 2000, la crise des prêts à haut risque de 2007-2008 et les turbulences du marché boursier chinois de 2015-2016. Lors de ces événements, les indices ont diminué d’une manière aussi importante, sinon plus, que ce que la pandémie de Covid-19 nous a fait connaître lors du premier trimestre de 2020. Bien sûr, la volatilité du marché peut être extrêmement inquiétante pour vous, en tant qu’épargnant, surtout si vous prenez bientôt votre retraite et que vous comptez sur le fruit de vos placements comme source de revenus.

Les fonds distincts pourraient être la solution à un marché incertain. Il s’agit d’un produit de placement (investi dans un ou plusieurs actifs sous-jacents, comme des fonds communs de placement ou des FNB) combiné à un contrat d’assurance.

Les fonds distincts peuvent être une bonne solution pour les investisseurs préoccupés par la volatilité, les corrections du marché ou les marchés baissiers à long terme (marché où les prix sont en baisse, ce qui encourage la vente), mais qui ne veulent pas renoncer à la possibilité de rendements plus élevés. En offrant une garantie totale ou partielle, les fonds distincts protègent le capital investi tout en offrant la possibilité de profiter des hausses éventuelles. Pendant la durée du contrat de fonds distinct, si la valeur de l’actif sous-jacent augmente, vous (ou votre bénéficiaire en cas de décès) en récoltez les fruits. Toutefois, si à l’échéance du contrat, ou au décès du titulaire du contrat, le marché a baissé, les pertes seront plafonnées ou totalement supprimées, selon les modalités du contrat. Les épargnants peuvent de plus bénéficier d’une garantie du capital décès de 100 % jusqu’à l’âge de 90 ans (sans examen médical). Il n’est donc pas surprenant que la popularité des fonds distincts se soit accrue en 2020.

Les fonds distincts peuvent également vous aider, en tant qu’épargnant, à faire face à la volatilité du marché grâce à l’option de « réinitialisation ». L’option de réinitialisation vous donne la possibilité de cristalliser l’augmentation de la valeur de l’actif sous-jacent. Lorsque vous utilisez cette option au moment où les prix atteignent un sommet, le montant garanti de votre fonds distinct est modifié pour correspondre à la valeur marchande accrue. Cette caractéristique vous permet de profiter des hausses (selon les modalités de l’option de réinitialisation), même si la valeur de l’actif diminue par la suite, pendant la durée du contrat. C’est une option vraiment avantageuse, et soyons francs, tout le monde a besoin d’un peu de positif ces jours-ci.

La situation actuelle – et la perspective de la fin des programmes publics de soutien massif – a fait croître les craintes d’une correction majeure du marché aux niveaux les plus élevés depuis de nombreuses années. La protection offerte par les fonds distincts tombe à point en cette période de bouleversements et d’incertitude. Les marchés boursiers connaîtront toujours des périodes d’incertitude et de risque accru, mais les fonds distincts peuvent offrir le rendement et la sécurité nécessaires pour vous procurer la tranquillité d’esprit dont vous avez besoin et que vous méritez.

Comparaison : CELI, REER ou les deux. Qu’est-ce qui vous convient le mieux?

Comparaison : CELI, REER ou les deux. Qu’est-ce qui vous convient le mieux?

J’ai récemment lu une analyse approfondie de David Chilton (auteur de The Wealthy Barber) sur une question bien précise : le CELI ou le REER? Elle m’a inspiré à faire aussi cet exercice.

Un des résultats de toutes ces recherches : la création de l’incomparable calculateur CELI vs REER de CI Direct Investing. (Ai-je mentionné que je suis développeur de logiciels?) Je voulais qu’il soit plus facile pour les gens de voir comment ils pouvait tirer de meilleurs résultats de ces diverses options de placement. Autre résultat : J’en sais maintenant plus que jamais sur le fonctionnement des REER et des CELI. Voici le fruit de mes recherches.

CELI contre REER. Quel est le bon choix pour vous?

En fait, la réponse à la question sur le choix entre CELI et le REER repose sur plusieurs facteurs. Cela dit, dans la plupart des cas et pour la plupart des gens, le REER permet d’épargner davantage en vue de la retraite que le CELI.

« D’accord », dites-vous. « Mais alors, pourquoi mettre l’accent sur la notion de en vue de la retraite? »

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Pour commencer, revoyons le fonctionnement du REER. Bien que nous obtenions initialement un allégement fiscal sur les dépôts REER, nous devrons éventuellement payer de l’impôt sur nos retraits REER.

D’autres sommes sont aussi considérées comme un revenu à la retraite, comme les sommes versées par l’État, notamment les prestations du Régime de pensions du Canada (RPC) et de la Sécurité de la vieillesse (SV).

Ajoutez à cela tout autre revenu que vous pourriez recevoir. Les immeubles locatifs, ou encore l’argent provenant de la vente d’articles sur Etsy. Toutes ces sommes sont considérées comme des revenus. Alors notre revenu de retraite imposable peut ressembler à ceci :

REER + RCP + SV + Etsy + autre = Revenu de retraite imposable

Par contre, les retraits effectués sur l’épargne ordinaire (non enregistrée) et le CELI ne sont pas considérés comme un revenu. C’est parce que nous n’avons pas reçu de déduction pour le montant que nous avons déposé. De plus, dans le cas de l’épargne ordinaire, nous avons également payé l’impôt sur les gains (les intérêts que notre argent génère lorsqu’il est bien investi). Le CELI présente un avantage par rapport au compte d’épargne ordinaire, car la croissance est libre d’impôt.

Pourquoi le REER est encore meilleur au bout du compte (même si vous devez payer de l’impôt).

Lorsque vous cotisez à votre REER, vos économies d’impôt (ou remboursement d’impôt) sont calculées au taux d’imposition marginal. Il s’agit du taux d’imposition le plus élevé que vous payez, mais lorsque vous effectuez des retraits, vous pouvez considérer le taux d’imposition sur votre revenu à la retraite comme un taux moyen.

De plus, pendant la période où vous constituez votre épargne, vous aurez probablement un revenu plus élevé (en dollars d’aujourd’hui) que lorsque vous serez à la retraite. En règle générale, vos besoins en revenu de retraite sont inférieurs à 80 % de votre revenu préretraite.

Avant la retraite, vous devez épargner un certain montant en vue de la retraite. Après le départ à la retraite, vous n’avez plus à le faire. De plus, vous aurez sans doute fini de rembourser votre prêt hypothécaire.

Tous ces facteurs pris en compte, le REER sort gagnant. Il faut toutefois que votre taux d’imposition marginal pendant la période d’épargne soit plus élevé que votre taux d’imposition moyen lorsque vous retirez les fonds. Comme je l’ai mentionné précédemment, le REER vous permet de reporter l’impôt jusqu’à la retraite.

Maximiser l’épargne REER pour sortir gagnant

Il y a fort à parier que la maximisation de votre REER est toujours la voie à suivre. (Si c’est déjà le cas, n’hésitez pas à déposer vos économies supplémentaires dans un CELI.)

Bien entendu, une telle question financière ne peut être aussi simple qu’elle ne paraît. Nous devons également tenir compte d’autres facteurs qui ont une incidence sur notre revenu à la retraite.

Par exemple, il y a la récupération des prestations de la Sécurité de la vieillesse (SV), qui commence à s’appliquer lorsque votre revenu après impôt dépasse environ 70 000 $. Cela représente un revenu de retraite avant impôt d’environ 90 000 $.

De plus, les couples peuvent fractionner leurs revenus. Cela équivaut donc à un revenu de retraite global du ménage de 180 000 $ avant le déclenchement de l’impôt de récupération. Un revenu de retraite de 180 000 $ pourrait équivaloir à un revenu préretraite de plus de 225 000 $. C’est vrai si nous supposons un revenu à la retraite de 80 % du revenu préretraite.

Ce n’est pas trop mal. En fait, il se situe parmi le palier supérieur de 5 % des Canadiens sur le plan du revenu. Voyons maintenant d’autres répercussions que pourrait avoir le fait de n’épargner qu’au moyen du REER.

Supposons que vous êtes à l’âge de la retraite (ou près de l’âge de la retraite) et que vous avez assidûment économisé toute votre vie.

Vous caressez aussi le rêve de faire le tour du monde à bord de votre propre voilier de 24 pi.

C’est un achat plutôt important. Si vous puisez dans votre REER, il est fort probable que votre revenu et vos taux d’imposition soient bien au-delà de la normale pour cette année-là.

C’est le scénario parfait pour votre CELI. Vous avez économisé pour l’achat de votre bateau au moyen de votre CELI? Vous pouvez alors puiser dans l’épargne de votre CELI sans augmenter votre revenu.

Comparez le CELI et le REER en utilisant le taux d’imposition marginal sur les sommes supplémentaires que vous auriez dû retirer de votre REER pour payer le bateau.

Maintenant, je pense que nous pouvons répondre à la question initiale de façon plus précise. La voici de nouveau :

« Quand devrais-je utiliser mon CELI plutôt que mon REER? »

  1. Lorsque vous prévoyez épargner en vue d’achats importants (à court ou à long terme).
  2. Si votre revenu actuel (et donc votre taux d’imposition) est bien inférieur à votre revenu futur prévu.
  3. Vous avez l’intention de « vivre pleinement » et d’augmenter considérablement votre style de vie à la retraite.

En ayant de l’argent dans votre CELI, vous pouvez éviter l’impôt sur les dépenses importantes pendant la retraite. Cet argent peut même vous aider à éviter la récupération des prestations de la SV si votre niveau de revenu est suffisamment élevé. Autrement, utilisez votre REER, qui demeure le meilleur compte principal pour l’épargne-retraite de base.

Republié avec l’autorisation de CI Direct Investing.